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Dernières Infos - liban

Consultations parlementaires : le bloc de la République forte ne nommera personne au poste de PM



Le bloc parlementaire des Forces libanaises, la République forte, à Meerab. Photo d'archives Aldo Ayoub

Le bloc de la République forte (des Forces libanaises de Samir Geagea) a annoncé jeudi soir qu'il ne nommera aucune personnalité au poste de Premier ministre, lors des consultations parlementaires contraignantes qui doivent avoir lieu lundi. 

"Vu comment les consultations parlementaires de lundi ont été préparées et vu l'inconstitutionnalité des démarches entreprises, vu le coup porté à toutes les demandes du peuple notamment concernant un gouvernement d'experts indépendants, crédibles et transparents et vu le besoin du pays de disposer d'un gouvernement capable de le sortir d'une crise financière et économique sans précédent, le bloc de la République forte a pris la décision de ne nommer personne au poste de Premier ministre lors des consultations auxquelles participeront ses députés", peut-on lire dans un communiqué. 

Plus tôt dans la journée, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, avait rejeté la formation d'un gouvernement techno-politique sans aborder la question des consultations parlementaires.

De son côté, l'ancien Premier ministre Nagib Mikati a annoncé que son groupe parlementaire nommera Saad Hariri. "Le bloc a décidé de nommer Saad Hariri pour former un nouveau gouvernement afin qu'il continue le chemin qu'il a entamé il y a trois ans. Nous ne sommes pas à un stade permettant de mener de nouvelles expérimentations", a déclaré M. Mikati dans une déclaration à la chaîne al-Hadas.

Concernant la possibilité que Samir el-Khatib soit désigné pour former un gouvernement, M. Mikati a affirmé que "quand un Premier ministre présente ses lettres de créances à un parti politique, cela est une insulte faite à tous les Libanais et non seulement à une communauté en particulier". Une allusion à la rencontre qui a eu lieu mardi dernier entre le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil et Samir el-Khatib.

La contestation a entraîné la démission le 29 octobre de Saad Hariri, mais le chef de l’État Michel Aoun était réticent à lancer dans la foulée les consultations parlementaires pour désigner un nouveau chef de gouvernement, conformément à la Constitution. Le président souhaitait en effet préparer une "formule" gouvernementale convenant aux différentes parties avant la nomination d'un Premier ministre, afin d'accélérer la formation du futur cabinet. Ces discussions entre les principales formations politiques semblent progresser dans le sens d’une équipe techno-politique dirigée par l'homme d'affaires Samir el-Khatib, une option qui ne va pas du tout dans le sens de ce que réclament les manifestants, qui exigent un cabinet de spécialistes indépendants.

Le bloc de la République forte (des Forces libanaises de Samir Geagea) a annoncé jeudi soir qu'il ne nommera aucune personnalité au poste de Premier ministre, lors des consultations parlementaires contraignantes qui doivent avoir lieu lundi. "Vu comment les consultations parlementaires de lundi ont été préparées et vu l'inconstitutionnalité des démarches entreprises, vu le...