"Nous appelons le gouvernement égyptien à respecter la liberté de la presse et à relâcher les journalistes", a déclaré le secrétaire d'Etat américain.
La police égyptienne a perquisitionné dimanche les locaux du média égyptien indépendant Mada Masr, arrêtant brièvement trois de ses journalistes.
Ces arrestations étaient intervenues au lendemain de celle d'un autre journaliste de Mada Masr, qui a lui aussi été relâché dimanche selon le compte Twitter du média, connu pour ses enquêtes sur la corruption et les questions sécuritaires.
"Dans le cadre de notre relation stratégique de longue date avec l'Egypte, nous continuons à soulever l'importance fondamentale du respect des droits humains, des libertés universelles et du besoin d'une société civile robuste", a déclaré M. Pompeo mardi lors d'une conférence de presse.
Le secrétaire d'Etat adjoint chargé du Moyen-Orient, David Schenker, a ensuite insisté sur la nécessité que "les journalistes puissent travailler sans être menacés d'incarcération et sans intimidations".
"Nous exhortons l'Egypte à faire en sorte que les décrets d'application de la nouvelle loi sur les organisations non gouvernementale n'entravent pas la société civile, les programmes d'aide américaine et la croissance économique", a-t-il aussi insisté.
L'Egypte est le pays qui emprisonne le plus de journalistes au monde après la Chine et la Turquie, selon le Comité pour la protection des journalistes, une association basée à New York.
Fin octobre, Washington avait déjà qualifié de "scandaleuse" l'arrestation mi-octobre en Egypte de la journaliste et blogueuse Esraa Abdel-Fattah, et avait appelé Le Caire à la libérer.
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