Les neuf militants, dont le président du Mouvement écologique libanais Paul Abi Rached et l'acteur Wissam Hanna, convoqués ce matin au poste de gendarmerie de Mazraat el-Dahr, dans le caza du Chouf, à la suite d’une plainte déposée contre eux par l’entrepreneur chargé de la construction du barrage de Bisri, contesté par les écologistes, sont sortis libres de leur audition. Aucune charge n'a été retenue contre ces neuf personnes, accusées par l'entrepreneur d'avoir ouvert par la force les entrées menant à la plaine de Bisri.
"Nous allons poursuivre notre mouvement pour la sauvegarde de Bisri", a lancé M. Abi Rached, écharpe aux couleurs du drapeau libanais au cou, à l'issue de son interrogatoire, aux dizaines de militants de la cause rassemblés en soutien. "Nous nous sommes rendus à la convocation parce que nous sommes en faveur de l'Etat de droit", a lancé de son côté l'acteur.
Les sept autres militants sont Amani Beaïni, Hassan Hajjar, Ajouad Ayache, Amer Machmouchi, Saadé Saadé, Roland Nassour et Claude Habib.
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