Alors que la tension est brusquement montée dans la nuit de dimanche à lundi, d'abord au niveau du Ring puis sur la place Riad Solh, à Beyrouth, quand des hommes, dont certains brandissaient des drapeaux du Hezbollah, ont attaqué des manifestants, le parti chiite a démenti avoir pris une décision d'envoyer ses hommes à la rue.
Contactée par L'Orient-Le Jour, Rana Sahili, responsable adjointe des relations médias du Hezbollah, n'a pas confirmé qu'il s'agissait de partisans du parti. "Nous n'avons rien à voir avec cela. Ce sont des gens qui font partie du peuple. Aucune décision n'a été prise (par le parti) d'envoyer ses hommes à la rue", a-t-elle dit.
Les forces anti-émeutes puis l'armée se sont déployées sur la voie express du Ring alors qu'un face à face avait lieu entre des protestataires mobilisés contre la classe dirigeante et des partisans du Hezbollah. Tandis que les jeunes contestataires criaient "Révolution!" (Thaoura), d'autres jeunes répondaient "chiites" et "7 mai".
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