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Économie

Salim Sfeir justifie les restrictions adoptées par les banques

Le président de l’Association des banques du Liban (ABL), Salim Sfeir, a défendu mercredi soir, dans un entretien accordé à l’agence Reuters, les mesures temporaires de contrôle de capitaux officialisées par les banques dimanche, les qualifiant de « barrières pour protéger » le système bancaire dans un contexte de crise. Ces déclarations surviennent alors que les banques du pays ont rouvert cette semaine après avoir fermé pendant dix jours en marge des manifestations contre les dirigeants politiques, qui se poursuivent depuis le 17 octobre.

Les établissements du pays avaient déjà fermé une première fois du 18 au 31 octobre. Le plafonnement des retraits à 1 000 dollars par jour pour les titulaires de comptes courants dans cette devise ou les limitations des transferts à l’étranger aux cas d’urgence pour les particuliers et aux opérations habituelles pour les entrepreneurs figurent parmi les mesures les plus critiquées. Salim Sfeir a également assuré que les banques avaient pris ces précautions en raison d’une forte « vague d’incertitude » liée à l’absence de perspective claire d’une résolution de la crise actuelle, rejetant les rumeurs évoquant une crise de liquidités.

Le président de l’Association des banques du Liban (ABL), Salim Sfeir, a défendu mercredi soir, dans un entretien accordé à l’agence Reuters, les mesures temporaires de contrôle de capitaux officialisées par les banques dimanche, les qualifiant de « barrières pour protéger » le système bancaire dans un contexte de crise. Ces déclarations surviennent alors que les banques...

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