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Cisjordanie : l'ONU rejette l'annonce de Washington, les colonies sont illégales

Rupert Colville, un porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme. Photo d'archives AFP

Le changement de position des Etats-Unis sur les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée n'a aucun impact sur le statut de ces implantations, qui sont considérées par les Nations Unies comme contraires au droit international, a déclaré l'ONU mardi.

L'administration de Donald Trump, par la voix du chef de la diplomatie Mike Pompeo, a donné lundi un nouveau coup de canif au consensus international sur le conflit israélo-palestinien en déclarant considérer désormais que "l'établissement de colonies de civils israéliens en Cisjordanie n'est pas en soi contraire au droit international".

Mais "le changement de position d'un Etat ne modifie pas la législation internationale existante, pas plus que son interprétation par la Cour internationale de justice et le Conseil de sécurité", a déclaré Rupert Colville, un porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme. Le Haut-Commissariat va "continuer de suivre la position de longue date des Nations Unies qui est que les colonies israéliennes enfreignent la législation internationale", a-t-il ajouté.

Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a déclaré que les Etats-Unis ne considérerait pas forcément comme légales les colonies israéliennes, mais s'en remettraient aux décisions de tribunaux israéliens.

La plupart des colons vivent dans des colonies considérées comme légales par la justice israélienne.

La position exposée par Mike Pompeo place les Etats-Unis en contradiction avec la majeure partie de la communauté internationale, et avec les résolutions par lesquelles le Conseil de sécurité de l'ONU a considéré les colonies comme illégales car établies en territoire occupé.

Le changement de position des Etats-Unis sur les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée n'a aucun impact sur le statut de ces implantations, qui sont considérées par les Nations Unies comme contraires au droit international, a déclaré l'ONU mardi.
L'administration de Donald Trump, par la voix du chef de la diplomatie Mike Pompeo, a donné lundi un nouveau coup de canif au consensus...