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Contestation en Irak: le président du Kurdistan à Bagdad pour des entretiens

Le président du Kurdistan irakien, Netchirvan Barzani. Photo d'archives Safin Hamed / AFP

Le président du Kurdistan irakien s'est rendu à Bagdad mercredi pour s'entretenir avec plusieurs hauts responsables, peu avant le début d'une session parlementaire spéciale devant discuter des manifestations antigouvernementales et des violences qui secouent l'Irak depuis plus d'un mois.

La cheffe de la mission d'assistance de l'ONU en Irak (Unami), Jeanine Hennis-Plasschaert, doit assister à cette réunion parlementaire dans l'après-midi à Bagdad, où les Nations unies tentent de résoudre pacifiquement la crise après des violences sanglantes.

Débuté le 1er octobre, le mouvement de contestation inédit qui secoue la capitale irakienne et le sud du pays ne faiblit pas, malgré les violences qui ont fait officiellement 319 morts, et les promesses de réformes.

Mercredi matin, Netchirvan Barzani, le président de la région autonome du Kurdistan irakien, a rencontré le Premier ministre Adel Abdel Mahdi.

Les deux dirigeants sont réputés pour entretenir de bonnes relations, et la capitale du Kurdistan, Erbil, soutient le gouvernement actuel.

M. Barzani doit aussi rencontrer le président Barham Saleh et le chef du Parlement Mohammed al-Halboussi, qui présidera dans l'après-midi la session parlementaire à laquelle doit assister Mme Hennis-Plasschaert.

L'émissaire de l'ONU doit s'adresser aux principaux blocs politiques et informer les députés de sa récente rencontre à Najaf avec le grand ayatollah Ali Sistani, la plus haute autorité religieuse chiite d'Irak.

Ali Sistani a endossé la feuille de route de l'ONU, qui prévoit notamment une révision de la loi électorale sous deux semaines, suivie d'amendements constitutionnels et de changements législatifs importants sur les infrastructures dans les trois mois.

Le grand ayatollah a déclaré que les manifestants ne pouvaient rentrer chez eux sans des réformes suffisantes, et s'est inquiété que les forces politiques ne s'investissent "pas sérieusement" pour les mener, a rapporté Mme Hennis-Plasschaert.

Revigorés par ces commentaires, les manifestants sont retournés dans les rues, après une répression accrue et des intimidations qui ont réduit la taille des défilés.

Mercredi, des affrontements ont eu lieu avec la police antiémeutes à Bagdad, près de la place Tahrir, épicentre de la contestation, selon un journaliste de l'AFP.

A Bassora (sud), quelque 800 étudiants et enseignants ont regagné un campement devant le siège du Conseil provincial, après en avoir été délogé en fin de semaine dernière par la police antiémeutes.

Le président du Kurdistan irakien s'est rendu à Bagdad mercredi pour s'entretenir avec plusieurs hauts responsables, peu avant le début d'une session parlementaire spéciale devant discuter des manifestations antigouvernementales et des violences qui secouent l'Irak depuis plus d'un mois. La cheffe de la mission d'assistance de l'ONU en Irak (Unami), Jeanine Hennis-Plasschaert, doit...