Le syndicat des employés des banques du Liban a annoncé lundi une grève générale ouverte à partir de mardi matin, alors que les banques sont sous pression en raison de la crise économique et de la limitation de la circulation du dollar sur le marché libanais. Cette grève, déclarée en raison des circonstances actuelles de pression sur le secteur bancaire, se poursuivra "jusqu'à ce que la situation s'apaise", selon un communiqué publié par le syndicat.
Les banques avaient fermé leurs portes pendant les deux premières semaines de la révolte populaire, qui avait démarré le 17 octobre. A leur réouverture, elles avaient été soumises à de nombreuses pressions de la part des clients craignant un effondrement de l'économie libanaise et, face à cette crise, nombre d'entre elles avaient instauré des mesures restrictives s'apparentant à un contrôle des capitaux pour éviter une vague de retraits massifs et la fuite de capitaux hors du pays.
Pour la fête célébrant la naissance du prophète Mahomet, l'Association des banques libanaises avait annoncé que les établissements bancaires fermeraient deux jours, le samedi 9 et le lundi 11, afin d'accorder un peu de répit au secteur. Par ailleurs, pour trouver des solutions à la crise que connait le secteur bancaire, le président libanais, Michel Aoun, avait convoqué au palais de Baabda le président de l'ABL, Salim Sfeir, et les membre de son conseil d'administration, ainsi que le gouverneur de la Banque centrale du Liban, Riad Salamé. M. Salamé doit s'exprimer sous peu à ce sujet.
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