Des lauréats du concours de la fonction publique, dont la titularisation a soulevé un débat sur la parité islamo-chrétienne au sein de l’administration publique, se sont rassemblés samedi matin sur la route menant au palais présidentiel de Baabda, où une délégation de ces lauréats a été reçue.
Le chef de l'Etat Michel Aoun avait, dans un premier temps, refusé de signer le budget de 2019 tel qu’adopté par le Parlement, en raison de l’alinéa controversé de l’article 80 de la loi des finances qui exempte les lauréats (en grande majorité musulmans) du concours de la fonction publique des effets de la loi gelant les recrutements dans l’administration. Le chef de l’État avait fini par signer le budget, mais avait adressé une lettre à la présidence du Parlement pour réclamer une convocation de la Chambre, afin d’interpréter l’article 95 de la Constitution sur la parité au sein de l’administration.
Les plus commentés
Élias Murr est de retour... mais il a bien changé
Le chef de la SG chargé de coordonner avec Damas le sort des 2 500 détenus syriens au Liban
Que sait-on de « Netzah Yehuda », le bataillon israélien dans le viseur de Washington ?