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Dernières Infos - Liban

A Tripoli, on enlève les affiches à l'effigie des zaïms politiques

A Tripoli, un homme enlève un poster à l'effigie du Premier ministre sortant, Saad Hariri, et de son cousin Ahmad Hariri, haut responsable au sein du courant du Futur. Photo Ornella Antar

A Tripoli, au Liban-Nord, ville phare de la contestation populaire inédite contre la classe politique, des Libanais enlevaient jeudi les affiches à l'effigie des zaïms traditionnels qu'ils critiquent désormais, au moment où le pays connaît son 22e jour consécutif de révolte contre la classe dirigeante.

Sur une photo envoyée par notre journaliste sur place Ornella Antar, un homme enlève un poster à l'effigie du Premier ministre sortant, Saad Hariri, et de son cousin Ahmad Hariri, haut responsable au sein du courant du Futur, sachant que le chef du gouvernement qui a démissionné le 29 octobre jouissait jusque-là d'une importante popularité à Tripoli.

Les manifestants ont appelé par mégaphone les habitants et les commerçants à aussi enlever les affiches sur les façades de leurs immeubles.

Depuis le 17 octobre, le Liban connaît une contestation populaire contre sa classe dirigeante jugée corrompue et incompétente, sur fond de grave crise économique. Tripoli est devenue un lieu phare de cette contestation où des milliers d'habitants se rassemblent dans une ambiance festive chaque soir sur la place al-Nour, pour crier leur colère contre les dirigeants.

A Tripoli, au Liban-Nord, ville phare de la contestation populaire inédite contre la classe politique, des Libanais enlevaient jeudi les affiches à l'effigie des zaïms traditionnels qu'ils critiquent désormais, au moment où le pays connaît son 22e jour consécutif de révolte contre la classe dirigeante.Sur une photo envoyée par notre journaliste sur place Ornella Antar, un homme enlève...