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Lifestyle - Mode

Printemps-été 2020 : Tony Ward sème à tout vent

Tony Ward prêt-à-porter printemps-été 2020. Photo DR

C’est une collection d’une fraîcheur remarquable que présentait le couturier Tony Ward lors de la semaine de la mode parisienne du prêt-à-porter printemps-été 2020, dans les salons de l’hôtel Intercontinental Paris Le Grand.

Placée sous le thème des astéracées, variété de fleurs dont les pétales, à maturité, sont remplacés par des aigrettes sur lesquelles on souffle en formant un vœu, cette collection respire la jeunesse et la candeur, avec une imperceptible touche de sensualité. Déclinées dans un esprit bal des débutantes, les pièces de la collection printemps-été Tony Ward jouent elles aussi les porte-bonheurs dans une palette pastel où s’encapsulent une série fuchsia et quelques robes noires apportant une touche d’assurance dans une tendance à l’éthéré. Le pissenlit et ses aigrettes s’envolent de robe en robe en broderies délicates. « Tenez cette douce aigrette près de vos lèvres et tournez-la lentement en direction de la brise... Sa forme en rayons de soleil symbolise la vie. Les délicates graines ont été soufflées et minutieusement brodées sur les différents tissus. La silhouette de la fleur brodée en point d’esprit ajoute sa douceur à la crêpe de soie, sa légèreté à la dentelle de Chantilly. Les blouses, cintrées ou évasées, épousent le corps. Des dégradés du lavande au bleu électrique, ou encore du rose fard au fuchsia profond, illuminent cette collection. Soufflez et faites un vœu... » indique le descriptif de la collection.

Fils du couturier Élie Ward dont la maison de couture établie à Achrafieh fut un pôle de l’élégance libanaise dès 1952, Tony Ward s’est épris de son métier en fréquentant dès son plus jeune âge l’atelier paternel. Enfant de la guerre, né en 1970, il décide de faire ses études à Paris où il multiplie les petits métiers pour subvenir à ses besoins. Engagé chez Lanvin, il est remarqué par Claude Montana qui finance ses études à l’École de la chambre syndicale de la couture parisienne. Sa formation parisienne dure sept ans au cours desquels il travaille notamment chez Chloé sous la direction artistique de Karl Lagerfeld et chez Dior sous la direction artistique de Gianfranco Ferré. Il fonde sa griffe éponyme à Beyrouth en 1997 et présente sa première collection haute couture à Rome en 2003. Pour célébrer les 60 ans de la maison Ward dont il représente la deuxième génération, Tony Ward inaugure, avenue de l’Hôtel-Dieu, à Beyrouth, un immeuble contemporain conçu par l’architecte Alphonse Kaï, où se regroupent, autour du siège de la maison, boutique, ateliers et salons. Ses créations, d’un romantisme sophistiqué inspiré de la sculpture et de l’architecture, séduisent de nombreuses stars telles que Whitney Houston, Pink, Ashanti, Rihanna, Beyoncé ou Sharon Stone qui portent ses robes lors de grand événements internationaux.



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