Téhéran a estimé vendredi que les nouvelles sanctions imposées par Washington contre le secteur du bâtiment iranien prouvaient l'"échec maximal" de la campagne américaine contre la République islamique.
Les Etats-Unis ont annoncé jeudi un renforcement ciblé de leurs sanctions contre l'Iran, en visant le secteur du bâtiment que Washington a déclaré lié aux Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique iranienne.
"Soumettre des ouvriers du bâtiment au terrorisme économique souligne seulement l'échec maximal de la campagne de +pression maximale+" menée par Washington, a affirmé le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif. "Plutôt que de s'enfoncer encore davantage, les Etats-Unis devraient abandonner leurs politiques ratées et revenir au JCPOA", a-t-il écrit sur Twitter, en utilisant le sigle de l'accord international sur le nucléaire iranien conclu en 2015 et dont Washington s'est retiré en 2018.
Les tensions entre l'Iran et les Etats-Unis ont vivement augmenté depuis ce retrait, assorti du rétablissement de lourdes sanctions américaines contre Téhéran dans le cadre de la campagne de "pression maximale" de Washington. En réponse, Téhéran s'est affranchi progressivement de certains de ses engagements pris en vertu de l'accord de 2015.
L'objectif affiché des nouvelles sanctions américaines est de retarder ou de compliquer la volonté supposée de l'Iran de se réarmer ou de reconsolider son secteur nucléaire. Avec ces décisions, les Etats-Unis auront la possibilité "d'empêcher l'Iran d'acquérir des matériaux stratégiques pour les Gardiens de la Révolution, son secteur du bâtiment et ses programmes de prolifération", a indiqué dans un communiqué la porte-parole du département d'Etat américain, Morgan Ortagus.
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