Les roquettes sont tombées sur un village situé au nord de la ville Jisr al-Choughour, a déclaré l'Observatoire des droits de l'homme (OSDH). Sept civils ont péri, a précisé l'ONG.
La région d'Idleb, qui compte environ 3 millions d'habitants, dont la moitié sont des déplacés, est contrôlée en grande partie par les jihadistes du groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS), l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda. Des groupes rebelles moins influents y sont également présents.
De fin avril à août, une campagne de bombardements des forces du régime de Bachar el-Assad et de son allié russe a tué plus d'un millier de civils dans la région d'Idleb, selon l'OSDH, et déplacé plus de 400.000 d'après l'ONU. Une trêve a été annoncée fin août mais l'OSDH fait depuis état de bombardements sporadiques.
A la faveur de quatre mois de bombardements intenses, les prorégime avaient repris plusieurs secteurs aux jihadistes.
Mardi, lors d'une première visite dans cette région depuis le début de la guerre en 2011, M. Assad a affirmé que la bataille d'Idleb était la clé pour mettre fin à la guerre.
Sa visite est intervenue au moment où ses troupes se sont déployées dans les zones à majorité kurde à l'est d'Idleb, en soutien aux forces kurdes après une offensive turque meurtrière.
Déclenchée en 2011 par des manifestations prodémocratie, la guerre en Syrie implique de nombreux acteurs régionaux et internationaux et a fait plus de 370.000 morts et des millions de déplacés.
Les plus commentés
La comédienne Shaden Fakih accusée de « blasphème » par Dar el-Fatwa
Le temps des engourdis
Don européen : qui dira quoi lors de la séance parlementaire du 15 mai ?