La Turquie a déclenché le 9 octobre une offensive dans le nord-est de la Syrie contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), un groupe qu'elle qualifie de "terroriste" mais qui est soutenu par les pays occidentaux contre l'organisation Etat islamique (EI).
Cette opération militaire est suspendue depuis jeudi à la faveur d'une fragile trêve négociée entre Ankara et Washington. Les deux pays avaient déclaré que cette trêve durerait "120 heures", mais n'avaient pas indiqué l'heure à laquelle elle expirerait.
Cet accord vise à permettre aux YPG de quitter leurs positions situées près de la frontière turque et permettre à Ankara de mettre en place une "zone de sécurité" d'une trentaine de km de profondeur.
Cette "zone de sécurité" sera longue de 120 km dans un premier temps, s'étirant des villes de Tal Abyad à Ras el-Aïn, puis sera élargie à 440 km, ont déclaré les sources militaires turques.
Selon ces sources, quelque 125 véhicules ont quitté les territoires contrôlés par les YPG depuis le début de la trêve. "Nous suivons la situation de près", ont indiqué ces sources.
La Turquie a affirmé que l'offensive reprendrait à l'expiration de la trêve si les membres des YPG ne se sont pas retirés d'ici là. "Lorsque les 120 heures seront écoulées, s'il reste des terroristes, nous les neutraliserons", ont déclaré les sources militaires.
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