Le gouvernement libanais, qui fait face depuis jeudi soir à la colère de la population et aux appels à la démission, se réunira lundi à 10h30 au palais de Baabda pour une réunion cruciale. Peu avant cette réunion, l'armée a fermé toutes les routes et accès au palais présidentiel.
Pour la cinquième journée consécutive, les Libanais commençaient déjà à descendre dans la rue dans tout le pays. Face à cette mobilisation, qui s'oppose à la corruption au sein de la classe politique et à la crise socio-économique, le Premier ministre Saad Hariri avait donné jusqu'à aujourd'hui à sa coalition gouvernementale pour trouver une solution à la crise, faute de quoi il "agirait différemment", en référence à une éventuelle démission de son cabinet. Depuis, il a mené de nombreuses concertations avec les responsables afin de préparer une "feuille de route" de réformes, qui a été approuvée par toutes les parties, à l'exception des Forces libanaises qui ont annoncé samedi la démission de leurs ministres.
Le secrétariat général du Conseil des ministres a effectivement reçu la lettre officielle de démission du vice-président du Conseil Ghassan Hasbani et des ministres du Travail Camille Abousleimane, des Affaires sociales Richard Kouyoumjian, et de la ministre d’État pour la Réforme administrative May Chidiac.
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