De nouvelles échauffourées ont éclaté en soirée, vendredi, place Riad el-Solh, dans le centre-ville de Beyrouth, entre manifestants et forces de l'ordre et un policier anti-émeutes a réussi à échapper aux protestataires qui l'ont battu.
Cet accès de tension intervient peu après le discours prononcé par le Premier ministre, Saad Hariri, durant lequel le chef du gouvernement a donné un délai de 72h à ses partenaires au sein du cabinet pour soutenir ses réformes économiques, au deuxième jour de manifestations massives contre la classe politique accusée de corruption, sur fond d'une crise économique qui s'aggrave.
Selon des images diffusées par la chaîne LBCI retransmises en direct, un membre des brigades anti-émeutes des Forces de sécurité intérieure se retrouve isolé, avant de trébucher et d'être roué de coups par certains manifestants qui tentaient de pénétrer dans le périmètre du Grand Sérail.
D'autres manifestants pacifistes se sont interposés entre les forces de l'ordre et des protestataires qui voulaient s'en prendre aux policiers.
Les Libanais sont dans la rue pour la deuxième journée consécutive, sur l'ensemble du territoire libanais, pour exprimer leur colère contre la crise économique et la classe politique.
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