Très rares sont ceux, dans le centre-ville de Beyrouth, qui sont parvenus à entendre le discours attendu du Premier ministre Saad Hariri, lors duquel il a donné 3 jours au gouvernement pour soutenir ses réformes. Mais une fois informés de la teneur de son discours, les réactions sont assez similaires.
"Je me donne un très court délai : soit nos partenaires au sein du gouvernement donnent des réponses qui nous convainquent et convainquent ceux qui manifestent dans la rue et la communauté internationale, soit j'agirai de manière différente (...) Ce délai est de 72h", a dit le chef du gouvernement, lors d'un discours adressé aux Libanais et prononcé en direct du Grand Sérail, peu après 18h30.
"Hariri veut 72 heures, alors nous allons rester ici 72 heures", déclarait un manifestant. "Hariri veut 72 heures, mais que compte-t-il faire en 72 heures. On lui a donné 15 ans, depuis 2005, mais qu'a-t-il fait?", déclarait Fares, étudiant à l'AUB.
Hicham, quant à lui, assurait qu'il ne comptait pas donner une minute de plus au Premier ministre et à son gouvernement.
Les plus commentés
Pourquoi était-il inscrit "Tel Aviv" sur la carlingue d'un avion à l'AIB ?
Des « zones sûres » en Syrie pour les réfugiés ? Trop tôt pour le dire, persistent les ONG
Journée de commémoration ce 26 avril à Tripoli : les Mamelouks à l’honneur