Les Forces de sécurité intérieure ont appelé, dans la nuit de jeudi à vendredi, sur twitter, les manifestants à protester dans le calme, soulignant que la liberté d'expression ne justifie pas les attaques contre les propriétés publiques et privées et affirmant que des dizaines de ses membres avaient été blessés dans les échauffourées.
"La liberté d'expression est sacrée et garantie par la Constitution, mais cela justifie-t-il les attaques contre les propriétés publiques et privées? La liberté d'expression autorise-t-elle les attaques contre des membres des forces de sécurité", s'est interrogée l'institution affirmant que "40 (membres des FSI) ont été blessés jusqu'à présent". "Les FSI demandent aux citoyens de manifester dans le calme et de ne pas recourir au chaos et à la violence", est-il ajouté.
ان حرية التعبير مقدسة ويكفلها الدستور ولكن هل يبرر ذلك الاعتداء على الاملاك العامة والخاصة؟ هل حرية التعبير تسمح بالاعتداء على عناصر قوى الامن الداخلي الذين سقط منهم 40 جريحاً حتى الآن
— قوى الامن الداخلي (@LebISF) October 17, 2019
تطلب #قوى_الامن الداخلي من المواطنين الكرام التظاهر برقي وعدم اللجوء الى الفوضى والعنف.
Les FSI ont ensuite publié des photos de policiers blessés.
بالصوَر: بعض الاصابات في صفوف عناصر #قوى_الأمن الداخلي pic.twitter.com/MeXh2piTyH
— قوى الامن الداخلي (@LebISF) October 18, 2019
Des échauffourées ont notamment éclaté entre des manifestants et des policiers près du Grand Sérail jeudi tard dans la soirée. Sur la route de l’aéroport, l’armée était en état d'alerte après des jets de bouteilles en verre de la part de protestataires voulant couper la route dans la région.
Des milliers de Libanais sont dans les rues de la capitale Beyrouth et dans d'autres grandes villes à travers le pays pour manifester contre une hausse de taxes et les conditions de vie de plus en plus difficiles, malgré l'annonce du retrait de la décision de taxer des applications de messagerie instantanée comme Whatsapp, Skype ou Viber. Une décision qui avait suscité un tollé à travers le pays depuis jeudi matin.
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