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Moyen Orient et Monde - Offensive turque

Résistance farouche des forces kurdes

Patrouilles russes à Manbij après le retrait américain.

Patrouille des forces du régime syrien dans la ville de Tal Tamr. Delil Souleiman/AFP

Les forces kurdes opposaient une résistance acharnée hier aux militaires turcs dans le nord de la Syrie, où le retrait des troupes américaines a permis un déploiement des troupes du régime syrien et de son allié russe.

En lançant le 9 octobre son offensive pour éloigner de sa frontière la milice kurde syrienne des Unités de protection du peuple (YPG), la Turquie a ouvert un nouveau front dans la guerre complexe en Syrie.

Les soldats américains, déployés pour aider les Kurdes face au groupe jihadiste État islamique, ont reçu l’ordre de partir. Se sentant abandonnés face aux forces turques, les Kurdes ont appelé dimanche à l’aide le régime de Bachar el-Assad, soutenu militairement sur le terrain par la Russie mais aussi l’Iran.

L’offensive turque a provoqué un tollé international et le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir à nouveau aujourd’hui. Le vice-président américain, Mike Pence, va lui partir pour la Turquie « dans les prochaines 24 heures » dans l’espoir de négocier un cessez-le-feu.

Mais la Turquie a affirmé que l’assaut se poursuivrait jusqu’à ce que ses « objectifs soient atteints », à savoir la création d’une « zone de sécurité » de 32 km de profondeur le long de sa frontière, qui permettra notamment de rapatrier une partie des 3,6 millions de réfugiés syriens installés sur son territoire.

Les forces turques et leurs supplétifs syriens ont pris le contrôle d’une bande frontalière de près de 120 km, à la faveur de l’offensive. Une ville-clé reste à conquérir, celle de Ras el-Aïn. C’est là où les combats les plus violents se concentrent, les Forces démocratiques syriennes (FDS), alliance dominée par les YPG, opposant une résistance acharnée.

Pas de combats syro-turcs

Pour défendre Ras el-Aïn, les FDS utilisent un réseau de tunnels et de tranchées. Elles « ont lancé une vaste contre-attaque contre les forces turques et leurs alliés syriens » près de la cité, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

À l’appel des Kurdes, les forces du régime se sont déployées dès lundi dans des secteurs du Nord, notamment dans la cité de Manbij. Hier, des soldats syriens ont hissé le drapeau national à Manbij. La coalition internationale emmenée par Washington a confirmé le retrait des soldats américains de la ville. Dans ce contexte explosif, la Russie a souligné qu’elle ne permettrait pas des combats entre les armées turque et syrienne. « Nous ne laisserons pas (les choses) en arriver là », a déclaré l’émissaire russe pour la Syrie, Alexandre Lavrentiev. La police militaire russe mène d’ailleurs « des patrouilles le long de la ligne de contact » entre les forces syriennes et turques dans le secteur de Manbij, selon Moscou.

Deux soldats turcs ont toutefois été tués, selon Ankara, par des obus tirés depuis la région de Manbij, où de violents combats nocturnes avaient opposé les forces d’Ankara aux Kurdes.

En sept jours, 71 civils, 158 combattants des FDS ainsi que 128 combattants proturcs ont été tués, d’après l’OSDH. Ankara a déploré la mort de six soldats en Syrie ainsi que de 20 civils par des tirs de roquettes sur des villes turques en provenance de Syrie. De plus, l’offensive a provoqué l’exode de 160 000 personnes, selon l’ONU.

Après avoir annoncé le départ du Nord syrien de près d’un millier de soldats américains, les États-Unis ont annoncé des sanctions contre des ministres turcs, mais cherchent dans le même temps à sauver leur alliance historique avec la Turquie qui accueille des bases américaines stratégiques. « Notre objectif numéro un est de déployer notre diplomatie pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu et ramener la situation sous contrôle » après l’offensive d’Ankara, a dit un responsable américain en annonçant la visite de M. Pence en Turquie.

Source : AFP

Les forces kurdes opposaient une résistance acharnée hier aux militaires turcs dans le nord de la Syrie, où le retrait des troupes américaines a permis un déploiement des troupes du régime syrien et de son allié russe.En lançant le 9 octobre son offensive pour éloigner de sa frontière la milice kurde syrienne des Unités de protection du peuple (YPG), la Turquie a ouvert un nouveau...

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LES KURDES DONNENT DU FIL A RETORDRE AUX TURCS ET A LEUR MERCENAIRES. L,INVASION D,ERDO L,OTTOMAN EST VOUEE A L,ECHEC. SA FIN EST PROCHE.

LA LIBRE EXPRESSION

12 h 19, le 16 octobre 2019

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Commentaires (3)

  • LES KURDES DONNENT DU FIL A RETORDRE AUX TURCS ET A LEUR MERCENAIRES. L,INVASION D,ERDO L,OTTOMAN EST VOUEE A L,ECHEC. SA FIN EST PROCHE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 19, le 16 octobre 2019

  • L,INVASION DE LA SYRIE PAR ERDO L,OTTOMAN EST VOUEE A L,ECHEC ET CE TYPE EST TOUT PROCHE DE SA FIN.

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 15, le 16 octobre 2019

  • Poutine n'aura jamais le prix nobel de la paix, mais son nom restera gravé dans l'histoire.

    Chucri Abboud

    08 h 47, le 16 octobre 2019

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