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Le chef de l'ONU dit sa "profonde inquiétude" au lendemain de l'offensive turque en Syrie



Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, lors de la 74e Assemblée générale de l'ONU, le 24 septembre 2019, à New York. Photo AFP / Don Emmert

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exprimé jeudi sa "profonde inquiétude" et a appelé à l'apaisement devant l'escalade de la violence dans le nord-est de la Syrie, au lendemain de l'offensive lancée par Ankara.

"Je tiens à exprimer ma profonde inquiétude face à l'escalade des conflits dont nous sommes témoins", a déclaré Antonio Guterres lors d'une conférence de presse à Copenhague. "A l'heure actuelle, ce que nous devons faire, c'est nous assurer qu'il y ait une désescalade", a ajouté le secrétaire général en visite dans la capitale danoise où se tient jusqu'à samedi le sommet des maires des grandes villes du monde (C40), précisant que toute solution au conflit devait "respecter la souveraineté du territoire et l'unité de la Syrie".

Donald Trump a annoncé dimanche soir le retrait des soldats américains de cette "zone de sécurité" en Syrie, près de la frontière turque, où des patrouilles conjointes américano-turques avaient commencé à se déployer ces dernières semaines. Sa décision a laissé de facto le champ libre sur le plan militaire à l'offensive de la Turquie. L'offensive turque a provoqué un tollé international, plusieurs pays craignant une résurgence du groupe jihadiste Etat islamique (EI).
La Turquie a lancé son offensive contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), un groupe qu'elle considère comme "terroriste" mais qui est soutenu par les pays Occidentaux pour combattre l'EI.

Jeudi, à l'issue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, les cinq pays européens y siégeant - Paris, Berlin, Bruxelles, Londres, Varsovie - ont exigé l'arrêt de cette "action militaire unilatérale".

Les Kurdes syriens ont été aux avant-postes de la lutte contre le groupe jihadiste avec le soutien aérien de la coalition internationale anti-EI. Depuis le déclenchement de l'offensive, plusieurs projectiles tirés par les YPG ont par ailleurs également touché des villes frontalières turques.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exprimé jeudi sa "profonde inquiétude" et a appelé à l'apaisement devant l'escalade de la violence dans le nord-est de la Syrie, au lendemain de l'offensive lancée par Ankara.
"Je tiens à exprimer ma profonde inquiétude face à l'escalade des conflits dont nous sommes témoins", a déclaré Antonio Guterres lors d'une conférence de...