Cette annonce surprise, dimanche, semblait donner le feu vert à une opération militaire turque contre les forces kurdes, alliées de Washington dans la lutte antijihadiste.
Critiqué jusque dans son propre camp, le président américain a depuis multiplié les déclarations, parfois contradictoires, sur ce dossier, menaçant notamment la Turquie de lourdes représailles économique si elle venait à "dépasser les bornes".
Mais il se montre déterminé à "mettre fin aux guerres sans fin", l'une de ses promesses de campagne. "Les Etats-Unis n'auraient jamais dû aller au Moyen-Orient", a-t-il encore jugé mercredi. "Les guerres sans fin stupides sont terminées pour nous!" "Nous ramenons désormais lentement et sûrement nos formidables soldats et militaires à la maison", a ajouté dans un autre tweet matinal le milliardaire républicain, selon lequel les conflits au Moyen-Orient ont coûté aux Etats-Unis quelque "8.000 milliards de dollars" et des milliers de vie.
"Nous sommes partis en guerre en raison d'une assomption fausse et désormais avérée comme telle: des armes de destruction massive. Il n'y en avait aucune!", a-t-il écrit à propos de l'intervention américaine en Irak en 2003.
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