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L'Iran dit détenir une journaliste russe pour des "crimes liés aux visas"

Le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabiei. Photo d'archives AFP

Une journaliste russe arrêtée la semaine dernière à Téhéran a été incarcérée pour avoir enfreint la réglementation sur les visas, a indiqué lundi le porte-parole du gouvernement iranien.

Ioulia Iouzik, 38 ans, a été arrêtée dans un hôtel de la capitale iranienne jeudi dernier, selon des médias russes qui citent son ex-mari, Boris Voïtsekhovski, lui aussi journaliste. Un porte-parole de l'ambassade russe à Téhéran avait alors affirmé qu'elle était "accusée de travailler avec les services de renseignement israéliens".

Mais le porte-parole iranien Ali Rabiei a nié, soulignant que "l'affaire n'est pas liée au contre-espionnage", au cours d'une conférence de presse retransmise par la télévision d'Etat. "L'affaire est liée à des crimes liés aux visas, commis par cette femme", a-t-il dit sans autre précision. Il a évoqué "d'autres crimes" sans préciser aussi lesquels.

La Russie a convoqué la semaine dernière l'ambassadeur iranien à Moscou pour chercher à clarifier les circonstances de l'arrestation de la journaliste et s'assurer du respect de ses droits.

Ioulia Iouzik a travaillé pour de nombreuses publications dont la version russe du magazine d'actualité américain Newsweek. Elle a écrit un livre sur la tragédie de la prise d'otages en 2004 dans une école de Beslan, ville du Caucase russe, qui avait fait plus de 330 morts dont 186 enfants.

Une journaliste russe arrêtée la semaine dernière à Téhéran a été incarcérée pour avoir enfreint la réglementation sur les visas, a indiqué lundi le porte-parole du gouvernement iranien.Ioulia Iouzik, 38 ans, a été arrêtée dans un hôtel de la capitale iranienne jeudi dernier, selon des médias russes qui citent son ex-mari, Boris Voïtsekhovski, lui aussi journaliste. Un...