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Aoun : Le Liban va sortir de la crise économique

Le président libanais Michel Aoun (centre), recevant le 7 octorbe 2019 au palais de Baabda une délégation présidée par le métropolite de l'archidiocèse orthodoxe d'Amérique du Nord, Joseph Al-Zehlaoui. Photo Dalati et Nohra

Le président libanais Michel Aoun a assuré lundi que le Liban allait sortir de la grave crise économique et financière qu'il traverse, saluant les mesures prises en direction des cambistes et du secteur des carburants concernant les difficultés engendrées par la circulation du dollar.

"Le Liban va sortir de la situation économique difficile dans laquelle il se trouve actuellement", a déclaré le chef de l'Etat qui a notamment reçu au palais présidentiel de Baabda une délégation présidée par le métropolite de l'archidiocèse orthodoxe d'Amérique du Nord, Joseph al-Zehlaoui. "Le Liban a les capacités de faire face aux pressions qu'il subit à l'intérieur et depuis l'étranger", a-t-il ajouté, selon des propos rapportés sur le compte Twitter de la présidence libanaise.
"Après les revendications des cambistes et des propriétaires des stations-service, les contacts que nous avons entrepris ont donné des résultats positifs, et nous poursuivrons ces efforts pour régler les autres dossiers en suspens", a déclaré le président Aoun.

Concrètement, les propriétaires de stations-service peuvent désormais payer les importateurs en livres, à un taux de change livre-dollar égal à celui effectivement pris en compte par ces derniers (marge incluse) et en fonction du prix au litre fixé par le ministère de l’Énergie.


Recevant par la suite le journaliste Joseph Abou Fadel, le président Aoun a encore affirmé que "la crise du dollar recule, pas à pas". "Quel que soit le prix à payer, nous ne permettrons pas que le pays s'effondre au cours de notre mandat", a-t-il déclaré. Il a par ailleurs démenti avoir réclamé la démission du gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé. "Les rumeurs dans les médias à ce propos sont sans fondement, cette question n'a jamais été évoquée", a-t-il souligné. 


L’économie libanaise est dollarisée depuis les années 1980. En 1997, la BDL a commencé à fixer la parité entre la monnaie nationale et le billet vert (1 507,5 livres pour un dollar). La Banque centrale a maintenu ce taux pendant plus de deux décennies. Mais les difficultés qu’elle rencontre cette année pour maintenir le niveau de ses réserves en devises dans un contexte de dégradation de la situation économique et financière du pays, couplée à une grave crise de confiance envers les pouvoirs publics, l’ont récemment amenée à limiter la quantité de dollars circulant sur le marché.

Si le taux de change officiel reste toujours en vigueur, l’accès au billet vert qui circulait quasi librement jusqu’ici est devenu de plus en plus compliqué, que ce soit à cause des limites de retrait imposées par les banques (où il se négocie aux environs de 1 515 livres) ou de sa disponibilité dans les bureaux de change qui le vendaient plus cher.

Le président libanais Michel Aoun a assuré lundi que le Liban allait sortir de la grave crise économique et financière qu'il traverse, saluant les mesures prises en direction des cambistes et du secteur des carburants concernant les difficultés engendrées par la circulation du dollar."Le Liban va sortir de la situation économique difficile dans laquelle il se trouve actuellement", a...