La police allemande a annoncé vendredi le démantèlement d'une plateforme du Darknet, hébergée sur des serveurs cachés dans un ex-bunker de l'OTAN, où étaient menés trafics d'images pédopornographiques, de drogue et de données volées.
Sept suspects ont été interpellés lors d'une série d'opérations et perquisitions intervenues jeudi, a indiqué la police.
Ils sont soupçonnés d'avoir administré des sites illicites, hébergés sur des serveurs situés dans un ex-bunker de l'OTAN, à Traben-Trarbach (Rhénanie-Palatinat).
Sur ces sites, accessibles sur le Darknet, étaient vendus des images pédopornographiques, de la drogue, des documents volés ou falsifiés. Des cyber-attaques auraient également été perpétrées depuis ces serveurs.
Les sept personnes arrêtées - quatre Néerlandais, deux Allemands et un Bulgare - ont été placées en détention provisoire.
Plusieurs centaines de policiers ont participé aux opérations, menées en Allemagne et dans d'autres pays européens.
Une cyber-attaque ciblant en novembre 2016 plus d'un million de routeurs de Deutsche Telekom avait notamment été menée depuis ce bunker, baptisé par les enquêteurs "Cyber-bunker", selon le procureur général chargé de l'enquête. D'autres sites illicites étaient hébergés sur ces serveurs, dont "Fraudsters", "lifestylepharma" et "Cannabis Road".
Une vaste plateforme de trafics, présentée comme le "deuxième plus gros marché" Darknet du monde, avait déjà été démantelée en mai en Allemagne.
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