Rechercher
Rechercher

Culture - 7e art

Le tango souffle sur les villages

« Nesmet tango » est projeté ce lundi 23 septembre à 19h30 au Metropolis Empire Sofil dans le cadre d’une levée de fonds. Ce documentaire, signé Maya Tabet Noun, montre comment cette danse d’origine argentine peut être bénéfique aux communautés rurales.

Il y a quatorze ans, Monica Orozco et Maya Tabet Noun se rencontraient pour la première fois à Los Angeles. La jeune cinéaste, pétrie dans le milieu cinématographique et diplômée de l’Université de cinéma du sud de la Californie, s’initie alors au tango, une danse qu’elle trouve fascinante. Après quelques jours de danse, elle remarque un énorme changement positif en elle. « Ma confiance en moi et ma vitalité ont grandi depuis les premiers pas. » Monica Orozco et elle deviennent amies et font un rêve : comment enseigner le tango dans les régions les plus reculées du monde, brisant les frontières et rapprochant les gens. L’idée d’une série potentielle de documentaires lui traverse donc l’esprit. Elle avait auparavant produit et réalisé un documentaire humanitaire Un souffle d’espérance pour les chevaliers de l’ordre de Malte. Le tango est, d’abord, pour toutes les deux, un nouvel échange artistique et culturel qui enrichira la vie des gens, leur montrant que la danse appartient à tout le monde. Il est ensuite une mine d’avantages pour la santé.

« Je voulais, indique Maya Tabet Noun, révéler une autre facette du Liban, une dimension longtemps oubliée et enfouie sous le lourd fardeau des guerres. Mettre en lumière le peuple, l’humain, l’individu, et leur trouver la possibilité de trouver leur propre bien-être. » « Mais également mettre en avant une image d’un pays de sensualité, de beauté, de joie et de danse », poursuit-elle.

Leur première destination est Deir el-Qamar. « J’ai trouvé que c’était une communauté profondément enracinée dans la tradition avec des réserves et inhibitions vis-à-vis des cultures étrangères, notamment du tango dansant. » Pendant dix jours, des cours de tango gratuits ont été ouverts à tous les villageois, avec des cours le matin et l’après-midi donnés par la célèbre Monica Orozco. « J’ai filmé les étudiants au cours de ces classes et suivais de près leurs progrès. C’est ainsi que j’ai commencé à construire mon documentaire sur un sujet simple. » Mais la cinéaste ne va pas s’arrêter là. Désirant donner au documentaire une intensité plus forte et à dimension plus universelle, elle suit l’évolution attachante de Fadia et Élie, deux protagonistes du film qui sont le reflet de nombreux couples en difficulté aujourd’hui et qui vont apprendre à « se guérir » en dansant. Nesmet Tango prend peu à peu forme et tout d’un coup, le village en entier danse.

Il y a quatorze ans, Monica Orozco et Maya Tabet Noun se rencontraient pour la première fois à Los Angeles. La jeune cinéaste, pétrie dans le milieu cinématographique et diplômée de l’Université de cinéma du sud de la Californie, s’initie alors au tango, une danse qu’elle trouve fascinante. Après quelques jours de danse, elle remarque un énorme changement positif en elle....

commentaires (1)

Quand on pense que le tango argentin est né dans les bordels de Buenos Aires a la fin du 19ème siècle et que cette danse scandalisait alors la bonne société et qu'elle était proscrite , car considérée comme une grave atteinte aux bonnes moeurs ! Le tango a quand même fait son chemin , et lors de mon séjour de trois ans en Argentine j'ai constaté qu'il s'est enraciné profondément dans la culture traditionnelle et dans tous les segments et cellules de la société

Chucri Abboud

10 h 47, le 22 septembre 2019

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Quand on pense que le tango argentin est né dans les bordels de Buenos Aires a la fin du 19ème siècle et que cette danse scandalisait alors la bonne société et qu'elle était proscrite , car considérée comme une grave atteinte aux bonnes moeurs ! Le tango a quand même fait son chemin , et lors de mon séjour de trois ans en Argentine j'ai constaté qu'il s'est enraciné profondément dans la culture traditionnelle et dans tous les segments et cellules de la société

    Chucri Abboud

    10 h 47, le 22 septembre 2019

Retour en haut