Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et le président du Comité international de la Croix-Rouge, Peter Maurer, ont appelé mercredi dans un communiqué à l'arrêt des bombardements dans les villes d'Idleb en Syrie et de Tripoli en Libye, en raison de leurs conséquences humanitaires dramatiques.
"Idleb et Tripoli subissent actuellement des souffrances indicibles et des destructions causées par une pluie de bombes et d'obus, rejoignant ainsi une longue liste de villes, Mossoul, Alep, Raqqa, Taez, Donetsk, Falloujah et Saana", soulignent les deux responsables.
"Alarmés par les conséquences humanitaires dévastatrices de la guerre urbaine, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et les Nations Unies lancent aujourd'hui un appel commun aux États et à toutes les parties du conflit armé pour qu'ils évitent l'utilisation d'armes explosives ayant des effets étendus dans les zones habitées", ajoutent-ils.
"Les parties au conflit doivent reconnaître qu'elles ne peuvent pas se battre dans des zones habitées comme elles le feraient sur des champs de bataille. Elles doivent reconnaître que l'utilisation d'armes explosives ayant des effets étendus dans les villes et les camps de réfugiés expose les civils à un risque élevé de dommages", insistent MM. Guterres et Maurer.
Le droit international interdit les attaques contre les civils et les installations civiles, rappellent les deux responsables. "Nous exhortons les États et les autres parties prenantes à renforcer la collecte de données sur les victimes civiles (...) et à enquêter" pour tenir responsables les auteurs des attaques dans les zones urbaines, précisent-ils.
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