Bien que l'attaque ait été revendiquée par les rebelles pro-iraniens houthis qui tirent, depuis le Yémen, régulièrement des missiles balistiques sur des cibles dans le sud de l'Arabie saoudite, avec une précision toute relative, les services de renseignement américains disposent d'éléments qui permettent de localiser l'origine des tirs, a précisé ce responsable s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.
Alors qu'on lui demandait si Washington avait la certitude que les missiles soient partis du sol iranien, le responsable a répondu "oui". De même, il a répondu par l'affirmative à la question de savoir si des missiles de croisière avaient été utilisés. Il a refusé de préciser le nombre de missiles de croisière utilisés. "Je ne rentrerai pas dans ce genre de détails", a-t-il répondu.
L'administration américaine est en train de préparer un dossier pour prouver ses dires et convaincre la communauté internationale, notamment les Européens, à l'Assemblée générale de l'ONU la semaine prochaine, a-t-il ajouté.
Le président Donald Trump a déclaré lundi que l'Iran semblait être derrière l'attaque contre l'Arabie saoudite, mais il a ajouté qu'il souhaitait malgré tout "éviter" un conflit.
Les tirs de samedi ont entraîné la réduction de moitié de la production de pétrole du premier exportateur mondial et donc fortement entravé l'approvisionnement de la planète en or noir.
Les plus commentés
Six mois plus tard, le Hamas a-t-il réussi son pari ?
Naïm Kassem : Nous ne mènerons pas de guerre à grande échelle, à moins que...
Frangié donne du fil à retordre au quintette