Le Premier ministre libanais Saad Hariri, proche allié de l'Arabie saoudite, a condamné dimanche les attaques de drones houhties qui ont visé la veille deux installations pétrolières stratégiques du royaume wahhabite.
"De grandes responsabilités incombent à la communauté internationale après ces agressions afin de mettre un terme au terrorisme qui ravage les pays arabes et menacent la stabilité régionale, poussant la région vers davantage de conflits (...)", a dénoncé M. Hariri, cité par l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
"Au Liban, nous insistons sur notre soutien au royaume d'Arabie saoudite, et nous considérons que cette série d'agression contre ce pays vise le Golfe arabe dans son ensemble, la sécurité régionale et internationale, et nous appelons tous les frères arabes à la solidarité, afin de faire face aux dangers qui guettent nos pays et les menacent de graves conséquences à plusieurs niveaux", a mis en garde le chef du gouvernement libanais.
La production de pétrole de l'Arabie saoudite, plus gros exportateur mondial d'or noir, est temporairement réduite de moitié après une attaque de drones revendiquée par les rebelles yéménites. L'attaque a provoqué samedi des incendies dans deux sites du géant Aramco, une action aussitôt condamnée par les États-Unis qui ont accusé l'Iran d'en être responsable. Les Houthis, qui revendiquent régulièrement des tirs de drones ou de missiles contre des cibles en Arabie, affirment agir en riposte aux frappes aériennes de la coalition militaire menée par Riyad, qui intervient depuis 2015 dans la guerre au Yémen en soutien au pouvoir contre les rebelles.
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