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Dernières Infos - Liban

Rivlin appelle le gouvernement libanais à "mettre un terme aux agressions du Hezbollah"

Le président israélien Reuven Rivlin, le 8 septembre 2015 à Jérusalem. Photo d'archives GALI TIBBON/AFP

Le président israélien, Reuven Rivlin, a appelé le gouvernement libanais à "mettre un terme aux actions du Hezbollah" qui risquent, selon lui, d'entraîner les deux pays dans "une guerre dont ni le Liban ni Israël ne veulent", alors que les tensions se sont accrues ces dernières semaines entre le parti chiite et l'Etat hébreu. 

Lors d'une cérémonie au cours de laquelle il a reçu les lettres de créance du nouvel ambassadeur français à Tel Aviv, Eric Danon, le chef de l'Etat israélien a salué jeudi "les efforts de Paris pour maintenir la sécurité dans la région", selon un communiqué publié par le ministère israélien des Affaires étrangères. "Mais ces dernières semaines, nous avons eu des preuves du développement des activités iraniennes en Syrie et au Liban", a-t-il ajouté, affirmant que "le Liban est seul responsable des actions du Hezbollah". 

"Nous le disons clairement au gouvernement libanais et à ses alliés dans le monde entier : il faut mettre un terme aux agressions du Hezbollah avant que nous ne nous retrouvions entraînés dans un conflit que ni le Liban ni Israël ne veulent", a ajouté M. Rivlin. Il a souligné que l'Etat hébreu "ne tolérera aucune menace contre la sécurité de ses citoyens". "Avec l'aide des Iraniens, le Hezbollah construit des usines de production de missiles à envoyer sur Israël et c'est quelque chose que nous ne pouvons pas permettre", a-t-il déclaré. Et de poursuivre : "Le gouvernement libanais ne peut pas se justifier et dire que ce n'est pas sa responsabilité. Le Hezbollah fait partie du Liban, du gouvernement et du peuple libanais". 

Le diplomate français lui a répondu que son travail en Israël se consacrera "à tous les aspects des relations entre les deux pays, avec une attention particulière accordée à la sécurité de l'Etat d'Israël". 

Le 24 août, un drone supposé être israélien a été abattu dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, suivi d'un second appareil qui a explosé en vol. Cet incident a provoqué une escalade des tensions et des déclarations entre le parti chiite et l'Etat hébreu, et des échanges de tirs de roquettes limités à la frontière. Mardi, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait réitéré qu'il n'y aurait "aucune ligne rouge" pour défendre le Liban en cas d'attaque israélienne. 



Le président israélien, Reuven Rivlin, a appelé le gouvernement libanais à "mettre un terme aux actions du Hezbollah" qui risquent, selon lui, d'entraîner les deux pays dans "une guerre dont ni le Liban ni Israël ne veulent", alors que les tensions se sont accrues ces dernières semaines entre le parti chiite et l'Etat hébreu. Lors d'une cérémonie au cours de laquelle il a reçu les...