Leur libération avait été ordonnée par une cour d'appel turque.
Les journalistes libérés, dont le célèbre caricaturiste Musa Kart, faisaient partie d'un groupe de 14 employés de Cumhuriyet condamnés à des peines de prison en 2018 et qui avaient ensuite vu leur appels rejetés une première fois par un autre tribunal.
Ils avaient été reconnus coupables de soutenir par leurs écrits trois organisations classifiées comme "terroristes" par la Turquie, dont le parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) et le réseau du prédicateur Fethullah Gülen, à qui Ankara impute la responsabilité du putsch manqué de juillet 2016.
Le procès des collaborateurs de Cumhuriyet est devenu emblématique de l'érosion de la liberté de la presse en Turquie sous le président Recep Tayyip Erdogan.
Ce pays occupe la 157e place sur 180 au classement 2018 de la liberté de la presse établi par Reporters Sans Frontières.
Outre cette épreuve judiciaire, Cumhuriyet a traversé une difficile transition l'an dernier avec un changement brusque de l'équipe dirigeante. En signe de protestation, plusieurs dizaines de journalistes, dont la plupart de ceux qui ont été condamnés lors du procès, ont démissionné.
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