"Nous n'avons pas de raisons d'être optimistes" sur les chances de parvenir à un accord avant le sommet européen organisé les 17 et 18 octobre, a-t-il averti dans sa déclaration devant les chefs des groupes politiques du Parlement européen, communiquée à la presse. "Je ne peux pas vous dire objectivement si les contacts engagés avec le gouvernement de M. Johnson pourront aboutir à un accord à la mi-octobre", a-t-il précisé. "Nous allons voir dans les prochaines semaines si les Britanniques sont en mesure de nous faire des propositions concrètes par écrit, qui soient juridiquement opérationnelles", a-t-il souligné.
L'Union européenne devra prendre acte de la situation lors du sommet européen, a-t-il rappelé. "Si nous n'avons pas trouvé d'accord, le Conseil (des chefs d'Etats et de gouvernements) européen devra en prendre acte et se prononcer sur une éventuelle extension supplémentaire, si elle est demandée", a-t-il précisé.
La sortie du Royaume-Uni est prévue le 31 octobre, veille de l'entrée en fonction de la nouvelle commission européenne présidée par l'Allemande Ursula von der Leyen.
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