Aoun « soulagé » après le renouvellement du mandat de la Finul

Le président Michel Aoun s’est dit, hier, soulagé au lendemain du renouvellement du mandat de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) sans modifications, remerciant les pays « frères et amis, et à leur tête la France ».

Selon le compte Twitter de la présidence, le chef de l’État s’est dit « soulagé, surtout que la décision (du renouvellement, NDLR) s’est faite sans modifications de la mission, du budget ou du nombre de militaires, comme l’a demandé le Liban ». « La décision du renouvellement souligne l’engagement de la communauté internationale à préserver la stabilité à la frontière sud, face aux violations israéliennes qu’elle condamne », a affirmé le président Aoun.

« Les efforts du Liban, et la coopération des États frères et amis, à leur tête la France, sont une preuve de l’intérêt qu’accordent ces États à préserver l’intégrité du Liban, et constituent une garantie pour l’application de la résolution 1701 » du Conseil de sécurité de l’ONU, a conclu le chef de l’État.

Entretien téléphonique Hariri-Guterres

Pour sa part, le Premier ministre Saad Hariri a eu un entretien téléphonique hier avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, qui avait mis en garde contre la résurgence d’un conflit entre le Liban et Israël. Le chef du gouvernement a fait assumer à Israël « l’entière responsabilité » des attaques de drones israéliens sur « une zone résidentielle » de la banlieue sud de Beyrouth, le week-end dernier. Ces attaques « menacent la stabilité et le calme qui règnent à la frontière internationale depuis 13 ans », a-t-il ajouté, soulignant que « toute escalade de la part d’Israël est susceptible d’entraîner la région dans un conflit aux répercussions incalculables, d’où l’importance d’augmenter les pressions internationales sur Israël ».