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Économie - Situation financière

Réserves en devises : Salamé annonce une hausse de 1,4 milliard de dollars

Les réserves de devises de la BDL à fin août s’élèvent à environ 38,66 milliards de dollars, selon son gouverneur, Riad Salamé. Jamal Saïdi/Reuters

Le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, a annoncé dans un communiqué publié hier que les « réserves en devises » de la Banque centrale avaient augmenté « d’approximativement 1,4 milliard de dollars pendant la seconde quinzaine du mois d’août ». Une hausse qu’il a attribuée à de nouveaux dépôts effectués à la Banque centrale et issus « du secteur privé non résident », et non de fonds souverains. Le gouverneur n’a toutefois pas fourni plus d’informations sur l’identité de ces déposants.

L’injection de ce montant « renforce la solvabilité du Liban et la stabilité de la livre (dont la valeur est arrimée au dollar depuis 1997, ce qui oblige le pays à maintenir le niveau de ses réserves de billet vert, NDLR) et diminue le déficit de la balance des paiements », a ajouté le gouverneur. Les réserves de devises de la BDL à fin août s’élèvent, selon lui, à « approximativement 38,66 milliards de dollars », en excluant les réserves d’or dont il n’a pas précisé le montant. Les réserves d’or, qui figurent parmi les plus élevées de la région, atteignaient 19 674 milliards de livres (13 milliards de dollars) à fin juin, selon les statistiques publiées sur le site de la BDL.

La hausse des réserves en devises de la BDL est une bonne nouvelle pour la situation financière du pays, dont la notation souveraine a été dégradée cette année par deux des trois principales agences de notation financières américaines, Moody’s en janvier (« Caa1 » avec perspective « stable ») et Fitch il y a une semaine (« CCC » sans perspective, selon les conventions de l’agence). S&P a, de son côté, décidé de maintenir son évaluation (« B- » avec perspective « négative ») en exhortant toutefois les dirigeants libanais à ne plus perdre de temps pour assainir les finances publiques du pays et restructurer l’économie.

La mauvaise gestion du pays (le déficit a augmenté de 67,5 % en 2018, à 6,2 milliards de dollars, ce qui relativise la baisse de 20 % en rythme annuel constatée à fin juin cette année), conjuguée à la conjoncture difficile que traverse le pays au niveau économique et politique depuis les législatives de mai 2018, a contribué à réduire les réserves de la BDL. Ces dernières ont reculé de 3,3 milliards de dollars sur les six premiers mois de l’année pour atteindre 36,4 milliards, avant de recommencer à augmenter en juillet. Une hausse qui coïncide avec l’actualisation des modalités des opérations d’ingénierie financière lancées par la Banque centrale pour doper ses réserves en devises et relancer la croissance des dépôts.

Le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, a annoncé dans un communiqué publié hier que les « réserves en devises » de la Banque centrale avaient augmenté « d’approximativement 1,4 milliard de dollars pendant la seconde quinzaine du mois d’août ». Une hausse qu’il a attribuée à de nouveaux dépôts effectués à la Banque centrale et issus « du...

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TRES BONNE NOUVELLE.

LA LIBRE EXPRESSION

00 h 22, le 02 septembre 2019

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  • TRES BONNE NOUVELLE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    00 h 22, le 02 septembre 2019

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