Une de ces personnes, un homme, était toujours en garde à vue mardi après-midi, pour "provocation à la commission d'un délit ou d'un crime par moyen électronique", en région parisienne, à Melun (au sud-est de Paris) dont il est originaire; les quatre autres ont été remises en liberté mardi midi, selon une source judiciaire.
Certains des interpellés "appartiennent à la mouvance Black blocs" et parmi eux, figure aussi une personne déjà condamnée pour des violences lors d'une manifestation, selon la source proche de l'enquête.
L'enquête est partie d'un message publié par une femme, domiciliée dans les Landes (sud-ouest) désignant un hôtel réservé par les gendarmes. Elle fait partie des remis en liberté.
Ces interpellations interviennent dans un contexte sécuritaire tendu à l'approche du G7, qui se déroule du 24 au 26 août à Biarritz, une station balnéaire du sud-ouest de la France, sur lequel pèsent plusieurs menaces, notamment de "groupes violents", selon les autorités.
Très fréquentée pendant l'été, cette ville est placée depuis plusieurs jours sous haute surveillance. Plus de 5.000 délégués, membres du personnel technique et journalistes sont attendus pour le sommet.
Depuis lundi matin, anticapitalistes, défenseurs de la planète, altermondialistes et autres opposants ont commencé à se rassembler dans leur quartier général d'Urrugne, à 20 kilomètres de Biarritz, pour une semaine d'actions qu'ils promettent pacifiques. Une grande manifestation anti-G7 est prévue à Hendaye, à la frontière espagnole, pour le samedi 24, à l'occasion de l'ouverture du sommet.
Une de ces personnes, un homme, était toujours en garde à vue mardi après-midi, pour...
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