Une passe d'armes a opposé vendredi sur Twitter la ministre libanaise de l'Energie, Nada Boustani, qui a accordé une interview au quotidien an-Nahar publiée ce vendredi, à la députée Paula Yacoubian autour de la place des énergies renouvelables au Liban.
"Qu'en est-il des énergies renouvelables ?", s'est interrogé sur Twitter Julien Jreissati, chargé de campagnes dans le monde arabe pour Greenpeace Méditerranée. "Essayez plus tard", a répondu Mme Yacoubian, indiquant qu'en Allemagne, 40% de l'énergie produite provenait des énergies propres.
"En toute objectivité scientifique, et si la députée Paula Yacoubian voulait bien consacrer un peu de son temps pour lire le plan sur l'électricité, elle saurait que nous nous sommes engagés à produire 12% d'énergie en 2020 à partir des énergies renouvelables et nous le ferons. Nous avons également élaboré un plan avec l'Agence internationale de l'énergie renouvelable (IRENA) pour atteindre les 30% en 2030", a répondu la ministre de l'Energie.
"Vous savez, vous particulièrement, que j'ai lu le plan car j'en ai débattu avec vous au Parlement", a répondu la députée issue de la société civile, critiquant l'action politique du Courant patriotique libre.
"Lorsque l'Union européenne, la Ligue arabe, la Banque mondiale, l'IRENA, le Conseil mondial de l'énergie et la Banque européenne d'investissement font état d'une forte évolution dans le secteur des énergies renouvelables au Liban depuis 2010, votre opinion devient juste une prise de position politique", a répondu Mme Boustani.
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