"Un second tour de scrutin a lieu en ce moment avec les deux candidats restants", a expliqué le ministère français, qui organise le vote des pays membres de l'UE pour désigner leur candidat à la direction générale du Fonds monétaire international (FMI). Ce poste revient traditionnellement à un Européen.
"A ce stade, je retire mon nom du scrutin, de manière à ce que nous parvenions à un large consensus autour du candidat européen et que nous obtenions un soutien mondial", a twitté le gouverneur de la banque de Finlande, se retirant de la course comme l'avaient fait plus tôt l'Espagnole Nadia Calvino et le Portugais Mario Centeno.
"Une conférence téléphonique consacrée au résultat du vote aura lieu entre les ministres en début de soirée", a précisé le ministère français des Finances.
La procédure de nomination du candidat à la succession de Christine Lagarde, qui prendra la présidence de la Banque centrale européenne (BCE) cet automne, tourne ainsi à un duel entre une femme des pays de l'Est, actuelle numéro deux de la Banque mondiale, et l'ancien président de l'Eurogroupe, candidat soutenu par l'Allemagne et les pays du Nord, considéré comme un "austéritaire".
Le vote se déroule selon les règles européennes de la majorité qualifiée: le candidat retenu doit obtenir le soutien de 55% des pays membres, soit 16 pays, représentant au moins 65% de la population de l'UE. Chaque pays se prononce par courrier électronique, selon les sources consultées par l'AFP.
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