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Bassil : Les réfugiés syriens ne sont pas les ennemis du Liban


Le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil, s'adressant à des diplomates et des étudiants au palais Boustros, à Beyrouth, le 31 juillet 2019. Photo Dalati et Nohra

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a affirmé jeudi que les réfugiés syriens présents au Liban, dont il affirme régulièrement qu'ils constituent un "fardeau" pour l'économie et les infrastructures, ne sont pas "des ennemis" du pays, mais c'est le déplacement de populations en lui-même qui est dangereux. 

"Les déplacés syriens ne sont pas des ennemis du Liban. C'est le déplacement de population qui cause des risques", a déclaré M. Bassil lors d'une rencontre au palais Boustros avec des diplomates et des étudiants issus de la diaspora libanaise. 

Le Liban accueille plus de 900 000 réfugiés syriens ayant fui depuis 2011 la guerre dans leur pays. Ce chiffre, qui représente le nombre officiel de réfugiés inscrit par l'ONU, est sujet à controverses, les autorités libanaises faisant état de plus d'un million de Syriens réfugiés au Liban. Régulièrement, les autorités libanaises appellent au retour de ces réfugiés vers les territoires syriens "sécurisés", alors que la communauté internationale estime que les opérations de rapatriement nécessitent d'abord une solution politique à la crise syrienne. 

M. Bassil a souligné dans ce cadre qu'Israël, "l'un des deux dangers auquel doit faire face le Liban, a causé une crise de réfugiés palestiniens". "Le spectre de leur implantation plane" sur le pays, a-t-il ajouté. Selon le chef de la diplomatie, le second grand danger qui pèse sur le Liban est le terrorisme qui est "le refus de l'autre". Mais "la raison même de notre existence" en tant que Liban est "la diversité", a-t-il poursuivi. 

Le ministre des Affaires étrangères a par ailleurs appelé les participants à la réunion au palais Boustros à "faire savoir aux Libanais de la diaspora qu'ils peuvent désormais récupérer la nationalité libanaise". "Encouragez la diaspora à participer aux élections et à s'engager dans la vie de la nation", a-t-il lancé. 

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a affirmé jeudi que les réfugiés syriens présents au Liban, dont il affirme régulièrement qu'ils constituent un "fardeau" pour l'économie et les infrastructures, ne sont pas "des ennemis" du pays, mais c'est le déplacement de populations en lui-même qui est dangereux. "Les déplacés syriens ne sont pas des ennemis du...