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Liban - Décryptage

Pas de guerre régionale, estiment des sources diplomatiques à Beyrouth

En dépit de la grande tension dans la région et des mesures des uns et contre-mesures des autres, les différentes parties concernées restent convaincues qu’il n’y aura pas de guerre militaire entre l’Iran et ses ennemis internationaux et régionaux. Des sources diplomatiques étrangères à Beyrouth estiment à cet égard que Téhéran a fait preuve d’une grande subtilité, faisant passer des messages clairs, mais de façon indirecte, pour pousser l’administration américaine à reculer.

Selon ces mêmes sources, les Iraniens ont pris deux initiatives récemment qui ont changé le cours des événements. La première est le fait d’avoir abattu le drone américain le plus sophistiqué, et la seconde l’arraisonnement du navire britannique à la limite des eaux territoriales iraniennes.

Dans le premier cas, deux avions américains s’approchaient, à ce moment-là, de l’espace aérien iranien. Le premier, un avion P8, avait à son bord 35 passagers, tous des militaires, et le second était le modèle le plus sophistiqué des drones américains, le RQ-4 Global Hawk, dont il n’existe que cinq exemplaires aux États-Unis, chacun coûtant 220 millions de dollars. Après le lancement par l’Iran de trois avertissements successifs, l’avion ayant à son bord des passagers a quitté l’espace aérien iranien, mais le drone est resté sur place, selon les sources diplomatiques. Selon ces dernières, les Américains n’ont pas retiré le drone parce qu’ils le pensaient impossible à abattre en raison de son système ultrasophistiqué qui empêche les radars de le détecter, et ce d’autant plus qu’il volait à 20 km d’altitude.

Le fait que le système antiaérien iranien ait pu atteindre ce drone a donc constitué un véritable choc pour les Américains. D’abord parce qu’ils ont compris que les Iraniens sont déterminés à répondre à n’importe quelle attaque, qu’elle soit symbolique ou qu’elle fasse réellement mal, ensuite parce qu’ils ont aussi pris conscience du fait que les Iraniens ont une capacité de riposte à laquelle ils ne s’attendaient pas. Immédiatement après cet incident, le président américain a d’ailleurs annoncé qu’il avait renoncé à mener des frappes contre l’Iran. Selon les sources diplomatiques étrangères à Beyrouth, Donald Trump a évoqué sa volonté d’épargner des vies humaines, mais en réalité, le message iranien avait été bien reçu.

Les Britanniques ont alors pris la relève, en arraisonnant, dans les eaux territoriales de Gibraltar, un navire iranien soupçonné de violer le blocus imposé par l’Union européenne à la Syrie. Les Iraniens ont dénoncé un acte de piraterie, car Gibraltar ne fait pas partie de la zone de l’Union européenne et si les Britanniques ont un contrôle terrestre sur le territoire, cette influence ne s’étend pas aux eaux territoriales. De plus, toujours selon la thèse iranienne, il n’y avait aucune preuve que le bateau se dirigeait vers la Syrie. Les Iraniens ajoutent que même si c’était le cas, pourquoi faut-il priver le peuple syrien de carburant ? Pour le jeter dans les bras des organisations terroristes ?

Quelques jours plus tard, les Iraniens ont riposté en arraisonnant un navire britannique qui déversait des déchets pétroliers dans leurs eaux territoriales, selon les sources. Ils ont donc agi conformément au droit international, estime-t-on de mêmes sources. D’ailleurs, les Britanniques ont ensuite affirmé que « le GPS du navire avait été paralysé par la présence de satellites russes ». C’est pourquoi il n’avait pas pris conscience de se trouver dans les eaux territoriales iraniennes...

À noter que le destroyer britannique qui se trouvait dans la région n’est pas venu à la rescousse. Selon les sources diplomatiques étrangères à Beyrouth, peu importent, au final, les détails de ces deux événements. Ce qui compte, c’est que désormais les Britanniques et les Iraniens sont à égalité. Les négociations peuvent donc commencer, les Iraniens ayant réussi à se doter d’une carte importante face à celle détenue par les Britanniques. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si après ce second incident, les Saoudiens qui avaient retenu un navire iranien l’ont rapidement relâché, ce qui leur a valu les remerciements officiels des autorités de Téhéran.

C’est en mettant bout à bout ces incidents successifs que les sources diplomatiques précitées ont abouti à la conclusion qu’il n’y aura pas de guerre. Cela ne signifie pas pour autant qu’il y aura une solution ou un nouvel accord dans un proche avenir. Le statu quo actuel et le bras de fer qui en découle pourraient se prolonger jusqu’à la prochaine présidentielle américaine en novembre 2020. À cet égard, des sources diplomatiques iraniennes, à Beyrouth aussi, affirment que les autorités de Téhéran ne misent pas sur l’issue de l’élection. Leur priorité est de renforcer leurs capacités et leur potentiel interne, pour pouvoir faire face à toutes les éventualités. Selon ces mêmes sources, les sanctions américaines font certes mal à l’Iran, mais elles ont été un moteur pour relancer l’économie interne et surtout la production locale, dans tous les domaines. C’est ainsi que le chômage a baissé en raison du développement de l’industrie et de l’agriculture pour pallier la réduction des importations, selon ces sources. Selon les mêmes sources, les Iraniens ont l’art de transformer les coups qu’ils reçoivent en opportunités pour aller de l’avant. C’est d’ailleurs la même tactique qu’adopte le Hezbollah, et qui le rend de plus en plus fort, malgré les sanctions et les tentatives de l’isoler. Ce sera d’ailleurs un des thèmes qu’évoquera le secrétaire général du parti dans son discours aujourd’hui.

En dépit de la grande tension dans la région et des mesures des uns et contre-mesures des autres, les différentes parties concernées restent convaincues qu’il n’y aura pas de guerre militaire entre l’Iran et ses ennemis internationaux et régionaux. Des sources diplomatiques étrangères à Beyrouth estiment à cet égard que Téhéran a fait preuve d’une grande subtilité, faisant...

commentaires (6)

L'AMERIQUE TREMBLE DE PEUR DEVANT L'IRAN evidement les Etats Unis ne veulent plus perdre un citoyen americains pour des va t en guerre au Moyen Orient LES BRITTANIQUES ONT RECU LEUR LECON attendez voir ce que le nouveau premier minister fera HB EST PLUS FORT DEPUIS LES SANCTIONS QU'AVANT pourquoi non? de toute facon il controle le pays depuis bien longtemps et bientot les milliards vont pleuvoir au Liban , il pourra en preter a l'Iran en cas de besoin MADAME HADDAD LE TITRE EST Pas de guerre régionale, estiment des sources diplomatiques à Beyrouth REGIONALES VEUT AUSSI DIRE lIBAN-LSRAEL HEUREUSEMENT QUE VOUS NE SOULEVEZ PAS CE PROBLEME CAR VOUS AURIEZ AUSSI ECRIT QUE ISRAEL TREMBLE DE PEUR DE HB et j'aurai repondu ISRAEL TREMBLE DE PEUR DE HB MAIS TUE TOUS LES JOURS SES MILICIENS EN SYRIE SANS AUCUNE REACTION DE HN un peu moins de partie pris dans vos analyses servirait mieux les lecteurs de l'OLJ

LA VERITE

15 h 51, le 26 juillet 2019

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Commentaires (6)

  • L'AMERIQUE TREMBLE DE PEUR DEVANT L'IRAN evidement les Etats Unis ne veulent plus perdre un citoyen americains pour des va t en guerre au Moyen Orient LES BRITTANIQUES ONT RECU LEUR LECON attendez voir ce que le nouveau premier minister fera HB EST PLUS FORT DEPUIS LES SANCTIONS QU'AVANT pourquoi non? de toute facon il controle le pays depuis bien longtemps et bientot les milliards vont pleuvoir au Liban , il pourra en preter a l'Iran en cas de besoin MADAME HADDAD LE TITRE EST Pas de guerre régionale, estiment des sources diplomatiques à Beyrouth REGIONALES VEUT AUSSI DIRE lIBAN-LSRAEL HEUREUSEMENT QUE VOUS NE SOULEVEZ PAS CE PROBLEME CAR VOUS AURIEZ AUSSI ECRIT QUE ISRAEL TREMBLE DE PEUR DE HB et j'aurai repondu ISRAEL TREMBLE DE PEUR DE HB MAIS TUE TOUS LES JOURS SES MILICIENS EN SYRIE SANS AUCUNE REACTION DE HN un peu moins de partie pris dans vos analyses servirait mieux les lecteurs de l'OLJ

    LA VERITE

    15 h 51, le 26 juillet 2019

  • C’edt Tout simplement du n’importe quoi surtout la fin de l’article ...!c’est pour cela qu’il tape du pied l’europe Depuis 1 an pour qu’ils essaient de contrer les effets des sanctions US

    Bery tus

    15 h 04, le 26 juillet 2019

  • UN ARTICLE DONT PLUSIEURS AFFIRMATIONS FONT RIRE A CAUSE DE LEUR ILLOGISME.

    LA LIBRE EXPRESSION, CENSUREE PARTI PRIS/ INTERET

    13 h 15, le 26 juillet 2019

  • Il n' y a pas de qualificatifs pour saluer cette lucidité dans l'information , Scarlett Hadad vous êtes au fait des événements , non pas que vous les auriez inventé , mais tout simplement que vous les aviez relatés comme tels. "On" voudrait tellement vous lire comme "on" le souhaiterait qu'il en fût , que vos articles dérangent , comme la "vérité" pas toujours bonne à entendre , aux oreilles des "matraqués" de la propagande occidentale. En fait ces 2 faits que vous nous relatez , l'abattage du drone " indétectable" et l'arraisonnement du tanker british sont on ne peut plus réel , en plus de vouloir provoquer un CHOC parmi les ennemis de l'Iran NPR , mais , cela passe mal auprès des incrédules "acquis" de toute façon à une certaine thèse d'indestructible puissance . Finalement Scarlett , le tactique iranienne qui fait que il se renforce des coups portés par ses ennemis , n'est pas seulement celle adoptée par le hezb libanais de la résistance , mais plutôt celle que vous adoptez pour vous même chère Dame . Avec tout le respect qui vous est du , permettez une bise sur chaque joue et bon Week-end .

    FRIK-A-FRAK

    11 h 41, le 26 juillet 2019

  • Tres bonne analyse assombrie par une conclusion des plus vassales...! Et ce n’est pas a l’honneur de son auteur !

    Cadige William

    11 h 25, le 26 juillet 2019

  • Quand on est incapable de terminer son "décryptage" sans encenser son parti divin favori... Irène Saïd

    Irene Said

    10 h 49, le 26 juillet 2019

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