Selon le cabinet Ernst & Young, le taux d’occupation moyen des hôtels – 4 et 5 étoiles – de Beyrouth a atteint 67,8 % fin mai, soit près de 10 points de plus que les 58,6 % affichés à la même période un an plus tôt. Un score qui place le Liban au-dessus de la moyenne régionale de 66,8 % atteinte par les 14 villes arabes retenues dans le classement pour le deuxième mois consécutif et lui permet d’occuper la 7e place derrière Abou Dhabi (79,1 %), Dubaï (78,9 %), Ras el-Khaïma (75,4 %), La Mecque (75,4 %), Le Caire (71,5 %) et Médine (69,5 %). En avril, le taux d’occupation moyen des hôtels beyrouthins avait bondi pour atteindre 73,7 % (contre 60,5 % un an plus tôt), pour une moyenne régionale de 70,5 % sur cette période. Un score qui avait placé le pays du Cèdre au 5e rang régional, derrière Dubaï (84,9 %), Abou Dhabi (84,8 %), Le Caire (79,1 %) et Ras el-Khaïma (78,2 %).
Le mois de ramadan cette année s’est étendu du 23 avril au 23 mai, ce qui explique les taux d’occupation élevés de plusieurs villes arabes pendant ces deux mois.
La hausse des taux d’occupation à Beyrouth sur ces deux mois s’est accompagnée par celles du tarif moyen par chambre dans la capitale : 193 dollars en avril (+11,2 % en un an), 192 dollars en mai (+10,6 %). Il n’y a qu’à Dubaï que les tarifs ont été plus élevés (282 et 270 dollars respectivement). La moyenne régionale était de 154,2 dollars à fin avril (-5,9 % par rapport à la même période il y a un an) et de 160,3 dollars en mai (-3,4 %).
Enfin, les revenus moyens par chambre disponible à Beyrouth étaient de 142 dollars à fin avril (+35,4 %) et 130 dollars à fin mai (+28 %), à chaque fois derrière ceux de Dubaï (240 et 213 dollars respectivement).
commentaires (0)
Commenter