Le ministère du Travail a défendu lundi son plan relatif à la lutte contre la main d’œuvre étrangère illégale et démenti les informations selon lesquelles les Palestiniens sont la cible de ce plan.
"Le plan relatif à l'organisation de la main d’œuvre étrangère illégale a pour objectif d'appliquer la loi, ne vise aucune une partie et n'exclut aucune nationalité", indique le ministère dans un communiqué. Le ministère s'étonne de "mouvements de protestation basés sur de fausses informations selon lesquelles les Palestiniens sont la cible du plan" et appelle à "se renseigner sur ce plan avant de prendre position".
Mercredi dernier, le ministre du Travail, Camille Abousleiman, avait affirmé que le ministère ne ferait preuve d'aucune complaisance à l'égard des personnes embauchant de manière illégale des étrangers, alors que le délai accordé aux entreprises employant des non-Libanais pour finaliser les permis de travail de ces derniers expirait ce jour là.
Le ministre de l'Industrie, Waël Bou Faour, a pour sa part appelé lundi, à l'issue d'une réunion avec le ministre du Travail, à ce que les "Libanais soient embauchés en priorité". "Le plan du ministère du Travail est un plan national loin de tout racisme à l'égard de la main d’œuvre syrienne", a ajouté M. Bou Faour.
Mi-juin, M. Abousleiman avait exhorté les industriels libanais à "embaucher trois Libanais chaque fois qu'ils embauchent un étranger".
Dans ce cadre, le projet de budget pour l'année en cours, qui devrait, sauf nouveau contretemps, être adopté cette semaine par le Parlement, prévoit l'augmentation des frais de permis de travail pour les travailleurs étrangers, notamment pour les Syriens et les Palestiniens.
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