Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde

Téhéran affirme que son pétrolier arraisonné à Gibraltar n’allait pas en Syrie

Le navire-citerne iranien arraisonné par les autorités britanniques au large de Gibraltar n’allait pas en Syrie, contrairement aux allégations de Londres, a déclaré hier le vice-ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi. Ce tanker, le Grace 1, « transportait du pétrole iranien », a déclaré M. Araghchi lors d’une conférence de presse à Téhéran. « Contrairement à ce qu’a prétendu le gouvernement britannique, la destination du navire-citerne n’était pas la Syrie (...) il allait ailleurs », a-t-il ajouté, sans préciser où. « Le nom du port syrien mentionné (par les Britanniques, Banias) n’a pas la capacité d’accueillir à quai » un navire de cette taille, a encore dit M. Araghchi. Selon lui, le bâtiment est un « pétrolier géant d’une capacité de 2 millions de barils », raison pour laquelle « il ne lui était pas possible de passer par le canal de Suez » pour se rendre en Méditerranée. Le Grace 1 a été arraisonné jeudi au large du territoire britannique de Gibraltar, à l’extrême sud de l’Espagne, à la suite d’une opération que l’Iran qualifie d’acte de « piraterie » en haute mer. « Nous avons des raisons de croire que le Grace 1 amenait sa cargaison de pétrole brut à la raffinerie de Banias en Syrie, propriété d’une entité sujette aux sanctions de l’UE contre la Syrie » et qu’il agissait « en violation » de ces sanctions, avait indiqué le chef du gouvernement de Gibraltar, Fabian Picardo.

Le navire-citerne iranien arraisonné par les autorités britanniques au large de Gibraltar n’allait pas en Syrie, contrairement aux allégations de Londres, a déclaré hier le vice-ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi. Ce tanker, le Grace 1, « transportait du pétrole iranien », a déclaré M. Araghchi lors d’une conférence de presse à Téhéran....

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut