La Cour de justice a reporté au 18 octobre sa prochaine réunion sur le suivi de l'affaire de la disparition de l'imam Moussa Sadr et de ses compagnons, en Libye en 1978, rapporte l'Agence nationale d'Information (Ani, officielle).
Le conseil de la justice, chargé du suivi de cette affaire, s'était réuni sous la présidence du juge Jean Fahed et attend la fin de l'enquête menée par le juge Zaher Hamadé.
L'imam Moussa Sadr, président du Conseil supérieur chiite au Liban, et ses deux compagnons, le cheikh Mohammad Yaacoub et le journaliste Abbas Badreddine ont disparu le 30 août 1978 lors d'une visite à Tripoli, en Libye, où ils devaient rencontrer le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Au Liban, la thèse de l'enlèvement, voire de l'élimination, des trois hommes est privilégiée. En août 2017, le président du Parlement libanais, Nabih Berry, chef du mouvement Amal fondé par Moussa Sadr, avait assuré lors d'un discours de commémoration que l'imam était toujours en vie. Dans sa déclaration ministérielle, le gouvernement s'est engagé à redoubler d’efforts à tous les niveaux afin de libérer l'imam Moussa Sadr et ses compagnon et et d’assurer leur retour sains et saufs".
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