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Moyen Orient et Monde - Algérie

Le chef de l’armée rejette toujours la transition réclamée par la contestation

Le général Ahmad Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée algérienne, a encore rejeté hier la mise en place d’institutions de transition, réclamée par le mouvement de contestation pour organiser la succession du président déchu Abdelaziz Bouteflika. Samedi, une centaine d’organisations de la société civile ont proposé une transition de six mois à un an, dirigée par une instance présidentielle ou une personnalité consensuelle, avec un gouvernement chargé de gérer les affaires courantes et l’installation d’une commission indépendante chargée d’organiser la présidentielle devant élire un successeur à M. Bouteflika, qui a démissionné le 2 avril. Devenu de facto l’homme fort du pays, le général Gaïd Salah, qui multiplie les déclarations publiques, a réitéré hier « l’attachement résolu » de l’armée algérienne « aux solutions légales et constitutionnelles pour résoudre la crise que traverse l’Algérie ». « La priorité aujourd’hui consiste à accélérer l’élection d’un président de la République dans les délais possibles constitutionnellement et acceptables dans le temps », a-t-il poursuivi, rappelant que « ces délais ont atteint aujourd’hui leur limite ». Le Conseil constitutionnel a récemment constaté « l’impossibilité », faute de candidats, d’organiser la présidentielle convoquée le 4 juillet par le chef de l’État par intérim, Abdelkader Bensalah, et a chargé ce dernier d’organiser un nouveau scrutin.


Le général Ahmad Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée algérienne, a encore rejeté hier la mise en place d’institutions de transition, réclamée par le mouvement de contestation pour organiser la succession du président déchu Abdelaziz Bouteflika. Samedi, une centaine d’organisations de la société civile ont proposé une transition de six mois à un an, dirigée...

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