La ministre libanaise de l’Énergie Nada Boustani a annoncé lundi soir que les lignes à haute tension installées dans la localité de Mansouriyé, au sud-est de Beyrouth, étaient entrées en fonction, au grand dam de certains des riverains craignant pour leur santé et celle de leurs enfants en raison de la proximité des câbles.
"Nous avons promis et nous avons réalisé la première étape du plan de l'électricité sur lequel s'est accordé le Conseil des ministres, à savoir la fin du gaspillage technique", a écrit Mme Boustani sur son compte Twitter. "La liaison de Mansourieh est achevée et bénéficie désormais d'une électricité à 220 kilowatts. Bientôt, nous achèverons le travail avec les liaisons de Feytroun (Kesrouan), Hermel (Békaa) et Tyr (Liban-Sud), et nous visons à mettre en œuvre l'ensemble du plan le plus rapidement possible, dans les meilleurs conditions techniques et la transparence financière", a ajouté la ministre.
Pendant plusieurs semaines, des habitants de Mansouriyé refusaient catégoriquement l'installation de lignes à haute tension dans la région, craignant pour leur santé et celle de leurs enfants en raison de la proximité des lignes de 220 KW que le ministère de l’Énergie insistait à installer. Nada Boustani avait assuré que les câbles aériens ne faisaient courir aucun risque aux riverains, s'appuyant sur les conclusions de plusieurs études techniques conduites ces dernières années, que les détracteurs du projet estiment obsolètes.
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