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Économie - Parlement

Budget 2019 : le point après une semaine de débats en commission

La commission parlementaire des Finances a démarré son examen du projet de budget pour 2019 lundi dernier. Jamal Saïdi/Reuters

Réunie depuis le début de la semaine, la commission parlementaire des Finances et du Budget n’a pas encore achevé l’examen du projet de loi de finances pour 2019 que le gouvernement lui a transmis fin mai.

Sous la présidence d’Ibrahim Kanaan (Courant patriotique libre), les députés ont examiné une soixantaine d’articles sur les 99 que compte le texte. Lundi dernier, le député Yassine Jaber (mouvement Amal) avait indiqué que la commission espérait les passer tous en revue d’ici au mercredi 19 juin, afin de pouvoir démarrer l’examen des budgets des ministères. La commission devait initialement se réunir neuf fois, mais la séance d’hier a finalement été annulée jeudi soir.

S’exprimant hier sur la chaîne LBCI, M. Kanaan a une nouvelle fois estimé que le projet adopté par le gouvernement n’était pas assez ambitieux. « Certains ministres n’ont pas lu le budget », a-t-il lancé, leur recommandant de ne pas prendre à la légère les exigences des donateurs présents lors de la conférence de Paris d’avril 2018.

Dirigeants pressés

Ces derniers, qui avaient promis de débloquer plus de 11 milliards de prêts et dons pour financer un programme de réhabilitation des infrastructures, attendent toujours que les dirigeants libanais lancent des réformes concrètes pour réduire le déficit public (à raison de 1 point de PIB par an pendant cinq ans), réformer le secteur de l’électricité et restructurer l’économie.

Or les progrès réalisés jusqu’à présent n’ont pas suffi pour l’instant à rassurer complètement les soutiens du pays et ses créanciers. C’est d’ailleurs ce qui est ressorti de plusieurs rapports internes rédigés il y a une semaine par des banques d’investissement étrangères – dont Goldman Sachs et JP Morgan –, qui ont appelé les autorités libanaises à presser le pas. La dette du pays atteint 150 % de son PIB environ, ce qui maintient la pression sur la stabilité financière du pays, dont la marge de manœuvre s’est réduite ces deux dernières années.

Cette pression est interprétée différemment par le Premier ministre Saad Hariri (courant du Futur) et le président de la commission, qui ont exprimé leur désaccord cette semaine par conférences de presse interposées. Le premier souhaite que le budget soit rapidement adopté et ne comprend pas que les députés prennent leur temps à examiner un texte que le gouvernement a mis un mois et une vingtaine de réunions à valider. Le second estime en revanche que le travail n’est pas terminé.

Une fois revu par la commission, le texte sera transmis pour vote au Parlement. Ce dernier a en outre autorisé le gouvernement à fonctionner sans budget jusqu’au 15 juillet. La hausse de l’impôt sur les revenus des intérêts bancaires ou encore la hausse des frais de permis de travail pour les travailleurs étrangers font partie des mesures les plus notables qui ont été approuvées par la commission jusqu’ici.

Réunie depuis le début de la semaine, la commission parlementaire des Finances et du Budget n’a pas encore achevé l’examen du projet de loi de finances pour 2019 que le gouvernement lui a transmis fin mai.Sous la présidence d’Ibrahim Kanaan (Courant patriotique libre), les députés ont examiné une soixantaine d’articles sur les 99 que compte le texte. Lundi dernier, le député...

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TOUS LES PARTIS SONT REPRESENTES AU GOUVERNEMENT. TOUS ONT PONDU CE PROJET DE BUDGET DE LA BLAGUE. C,EST UN THEATRE CE QUI SE PASSE AVEC LA COMMISSION ET LA GROTTE ALIBABIENNE. LE PEUPLE EN A MARRE DES POLICHINELLES.

LA LIBRE EXPRESSION

09 h 02, le 15 juin 2019

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Commentaires (1)

  • TOUS LES PARTIS SONT REPRESENTES AU GOUVERNEMENT. TOUS ONT PONDU CE PROJET DE BUDGET DE LA BLAGUE. C,EST UN THEATRE CE QUI SE PASSE AVEC LA COMMISSION ET LA GROTTE ALIBABIENNE. LE PEUPLE EN A MARRE DES POLICHINELLES.

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 02, le 15 juin 2019

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