Manifestation dans le centre-ville de Beyrouth le 12 juin 2019. Photo A.T.
Environ deux cent personnes, la plupart des intellectuels et des représentants de la société civile, se sont réunies mercredi sur la place Samir Kassir, dans le centre-ville de Beyrouth, pour dénoncer les propos tenus par le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil.
Les manifestants tenaient des pancartes jaunes sur lesquelles était inscrit "Non au discours de haine". La députée Paula Yacoubian était présente sur place.
Samedi, Gebran Bassil, qui parlait dans le cadre de la conférence Lebanese Diaspora Energy (LDE), avait affirmé qu'"il est naturel que nous défendions la main d’œuvre libanaise face à toutes les autres, qu'elles soient syrienne, palestinienne, française, saoudienne, iranienne ou américaine", lançant devant son auditoire : "Les Libanais avant tout !". Ces propos ont soulevé une tempête de protestations sur les réseaux sociaux, notamment dans les pays du Golfe, ainsi qu'au sein de la classe politique libanaise, les détracteurs de M. Bassil allant jusqu'à l'accuser de racisme.
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