La Commission d’enquête spéciale (CSI) a mené des investigations sur 415 cas parmi les 489 signalés en 2018, et levé le secret bancaire sur 30 comptes, selon son rapport annuel publié en début de semaine. Dans 119 cas, les enquêtes ont concerné des cybercrimes. En 2017, 597 cas avaient été signalés, pour 514 enquêtes ouvertes et 48 comptes visés.
Créée par la loi 318 de 2001 sur le blanchiment d’argent, la CSI est une autorité indépendante qui dispose notamment du pouvoir exclusif de lever le secret bancaire dans des enquêtes liées à des opérations de blanchiment d’argent. Elle a vu ses compétences élargies en 2015, pour inclure le financement des organisations terroristes, l’évasion fiscale, la corruption, l’abus de pouvoir ou encore l’escroquerie.
Parmi les 489 cas signalés en 2018, 398 provenaient de sources locales, précise le rapport. En tout, 22 banques, 17 institutions financières, 21 compagnies d’assurance, 90 cambistes, 8 sociétés de courtage et 2 sociétés de transfert d’argent ont été sollicitées au cours des enquêtes.
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