Rechercher
Rechercher

Liban - Conférence

Appel au retour des Libanais exilés en Israël

Il y a dix-neuf ans, des milliers de personnes avaient quitté la bande frontalière pour trouver refuge en Galilée.

La conférence a rassemblé Antoine Saad, expert en droit international, notre consœur Patricia Khoder qui travaille depuis 2000 sur le dossier, et Christelle Hanna, coordinatrice du collectif « C’est leur droit de rentrer » (de gauche à droite).

À l’occasion du dix-neuvième anniversaire du retrait israélien du Liban-Sud, le collectif « C’est leur droit de rentrer », créé il y a deux ans à l’initiative de jeunes des villages chrétiens frontaliers de Aïn Ebel et de Rmeich, a organisé une conférence samedi au Club de la presse.

Avec le départ des soldats israéliens en mai 2000, plusieurs milliers de Libanais appartenant à toutes les communautés religieuses du Liban-Sud avaient quitté la bande frontalière pour Israël par peur des représailles du Hezbollah dont le secrétaire général Hassan Nasrallah avait menacé à plusieurs reprises avant le retrait des troupes de l’État hébreu de se venger des collaborateurs. Les Libanais partis de l’autre côté de la frontière appartenaient pour la plupart à la milice pro-israélienne l’Armée du Liban-Sud. Ils étaient également des journaliers qui travaillaient dans des usines dans le nord de la Galilée.

Ayant pour thème « les possibilités de retour de nos proches exilés en Terre sainte », la conférence a rassemblé Christelle Hanna, coordinatrice du collectif « C’est leur droit de rentrer », Antoine Saad, expert en droit international, et notre consœur Patricia Khoder qui travaille depuis 2000 sur le dossier.

La situation des familles disloquées, les mandats d’amener à l’encontre de ceux restés au Liban qui communiquent avec leurs parents de l’autre côté de la frontière à travers les médias sociaux, et une éventuelle loi d’amnistie étaient parmi les thèmes traités.

La conférence a rassemblé une soixantaine de participants pour la plupart des habitants du Liban-Sud qui ont encore de la famille en Israël, ainsi que des représentants des Forces libanaises, des Kataëb et du Courant patriotique libre.

Aujourd’hui, environ 3 500 chrétiens du Liban-Sud vivent en Israël. Les chiffres relatifs aux communautés druze et chiite ne sont pas disponibles. Lors de la conférence plusieurs voix se sont élevées pour appeler au retour de ces Libanais exilés depuis 19 ans en Israël.

Dans son intervention, Christelle Hanna a souligné que « depuis le début de l’année, les mandats d’amener contre des habitants du Liban-Sud se sont multipliés. Ils ciblent ceux qui entrent en contact avec leur famille via les médias sociaux, notamment Facebook. Nous ignorons pourquoi ces mesures ont été prises récemment. La situation est aussi dure qu’il y a 19 ans ».

De son côté, Patricia Khoder a passé notamment en revue l’histoire des familles restées au Liban qui attendent en vain, un retour quasi impossible de leurs bien-aimés.

Antoine Saad a pour sa part rappelé la situation au Liban-Sud à la veille du retrait israélien appelant à l’adoption sans délai d’une loi d’amnistie.

À l’occasion du dix-neuvième anniversaire du retrait israélien du Liban-Sud, le collectif « C’est leur droit de rentrer », créé il y a deux ans à l’initiative de jeunes des villages chrétiens frontaliers de Aïn Ebel et de Rmeich, a organisé une conférence samedi au Club de la presse.Avec le départ des soldats israéliens en mai 2000, plusieurs milliers de Libanais...

commentaires (2)

ILS DOIVENT RENTRER. DANS LEUR OPTIQUE ILS FAISAIENT LE BIEN DU LIBAN. AU MOINS AINSI ILS AVAIENT COMMENCE CONTRE LES EXACTIONS DANGEREUSES D,ARAFAT.

LA LIBRE EXPRESSION

09 h 42, le 27 mai 2019

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • ILS DOIVENT RENTRER. DANS LEUR OPTIQUE ILS FAISAIENT LE BIEN DU LIBAN. AU MOINS AINSI ILS AVAIENT COMMENCE CONTRE LES EXACTIONS DANGEREUSES D,ARAFAT.

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 42, le 27 mai 2019

  • Et tous ceux qui ont collaboré avec l'occupant syrien, pourquoi aucun d'eux n'a été inquiété? Au contraire, on en a fait des députés et des ministres!

    Yves Prevost

    07 h 09, le 27 mai 2019

Retour en haut