Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

France/Autriche : Le Pen dénonce "une faute lourde" de l'ex-chef du FPÖ


La chef de l'extrême droite française Marine Le Pen prononçant un discours lors d'un rassemblement de mouvements nationalistes européens, le 18 mai 2019 à Milan. Photo AFP / Miguel MEDINA

La chef de l'extrême droite française Marine Le Pen a dénoncé lundi "une faute lourde" de son allié du FPÖ autrichien, Heinz-Christian Strache, qui a démissionné de son poste de numéro 2 du gouvernement après une vidéo où il apparaissait prêt à se compromettre avec la Russie.

"On est confrontés là à la faute d'un homme qui est une faute lourde. D'ailleurs elle a été immédiatement sanctionnée par sa démission, non seulement du poste de vice-chancelier mais aussi de président du FPÖ", un parti allié du RN au Parlement européen, a déclaré sur FranceInfo la présidente du Rassemblement national (RN). La cheffe du RN s'est toutefois demandé "pourquoi ceux qui ont monté ce piège n'ont pas rendu publique cette vidéo (qui date de 2017, ndlr) pour empêcher Heinz-Christian Strache d'être vice-chancelier".

Dans cette vidéo, on voit M. Strache et l'un de ses lieutenants discutant, notamment, de l'octroi de contrats publics autrichiens en échange de soutiens financiers, avec une interlocutrice qui se présente comme la nièce d'un oligarque russe. M. Strache dit aussi être prêt à remodeler la presse autrichienne "comme Orban", le Premier ministre hongrois qui a verrouillé le paysage médiatique de son pays.

Mais Marine Le Pen a estimé que cette vidéo n'avait pas de "rapport" avec la Russie. "Les gens qui sont venus lui proposer (à M. Strache) de l'argent ne sont pas des Russes", a-t-elle dit.

La finaliste de la présidentielle française en 2017, qui avait contracté un prêt russe pour cette campagne et avait été reçue par Vladimir Poutine, a redit que la France n'avait "aucun intérêt à mener une guerre froide" avec la Russie, qui peut être un "allié" dans certains "combats" comme le "fondamentalisme islamique". Elle a dit avoir "une vision très positive de ce que la Russie a fait contre le fondamentalisme islamiste".

L'ancien ministre Thierry Mariani, numéro 3 sur la liste RN aux européennes, a déclaré dimanche soir sur BFMTV qu'il "souhaitait le succès de l'armée syrienne et de l'armée russe" en Syrie.

La chef de l'extrême droite française Marine Le Pen a dénoncé lundi "une faute lourde" de son allié du FPÖ autrichien, Heinz-Christian Strache, qui a démissionné de son poste de numéro 2 du gouvernement après une vidéo où il apparaissait prêt à se compromettre avec la Russie.
"On est confrontés là à la faute d'un homme qui est une faute lourde. D'ailleurs elle a été...