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Dernières Infos - Liban

Des responsables libanais condamnent les attaques de drones contre des installations pétrolières en Arabie saoudite

Photo d'archives AFP

Plusieurs responsables libanais, à leur tête le Premier ministre Saad Hariri, ont condamné mardi les attaques de drones contre des installations pétrolières en Arabie saoudite, revendiquées par les rebelles houthis pro-iraniens au Yémen voisin.

Dans un communiqué publié par son bureau de presse, M. Hariri a qualifié ces attaques de "terroristes", et estimé qu'elles "confirment l'intention de ses auteurs de porter atteinte à la sécurité du Golfe Arabe et la stabilité de l'économie mondiale". "Nous réaffirmons notre solidarité totale avec le royaume d'Arabie Saoudite, ses dirigeants, son gouvernement et son peuple face à cet acte et aux parties qui l’ont commis, quels qu'elles soient", a également dit M. Hariri.

Le leader druze Walid Joumblatt a pour sa part qualifié les attaques de drone d'action "inédite qui menace la paix régionale et les installations pétrolières mondiales". Il a condamné "ces actions terroristes", estimant qu'elles "violent la souveraineté saoudienne", mettant en garde contre "une escalade générale dans la région".

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, proche allié de Riyad, a rappelé que "l'Arabie saoudite s'est toujours tenue aux côtés du Liban. C'est la moindre des choses que nous nous tenions à ses côtés, en tant que responsables et population, lorsqu'elle fait face à des attaques". M. Geagea a prévenu que ces attaques de drones et les actes de sabotage contre quatre navires dans les eaux des Émirats arabes unis, dimanche, "mettent la région sur un volcan".  "Ces opérations ne changeront rien au cours des événements, elles ne font qu'aggraver les tensions qui mèneront la région vers des dangers dont nous pouvons nous passer", a-t-il conclu.

Dimanche, deux pétroliers saoudiens, un norvégien et un cargo émirati, ont été visés par de mystérieux "actes de sabotage" au large de l'émirat de Fujairah, membre de la Fédération des Émirats arabes unis, selon le gouvernement d'Abou Dhabi. Il n'y a pas eu de victimes et les bateaux endommagés n'ont pas coulé. Ces actions n'ont pas été revendiquées.

Le mufti de la République, le cheikh Abdellatif Deriane, a pour sa part estimé que les attaques de drones contre l'Arabie "sont un acte terroriste qui profite aux ennemis des Arabes et des musulmans et constituent une atteinte à l'Arabie saoudite (...)". Le mufit a appelé la communauté internationale à "mettre un terme à ces violations".

Le ministre de l’Éducation, Marwan Hamadé, a de son côté mis en garde contre les conséquences de ces attaques "qui pourraient mener toute la région vers la guerre" et a "mis en garde ceux qui, au Liban, misent sur un tel conflit".

L'ancien ministre de la Justice Achraf Rifi a lui aussi condamné ces attaques, y voyant "un projet iranien qui vise à menacer la région de chaos et de violence", appelant à "faire face à un tel projet".

Plusieurs responsables libanais, à leur tête le Premier ministre Saad Hariri, ont condamné mardi les attaques de drones contre des installations pétrolières en Arabie saoudite, revendiquées par les rebelles houthis pro-iraniens au Yémen voisin.Dans un communiqué publié par son bureau de presse, M. Hariri a qualifié ces attaques de "terroristes", et estimé qu'elles "confirment...